L'équipe nationale sera contrainte de retourner au stade Mustapha-Tchaker de Blida pour recevoir ses adversaires lors des éliminatoires de la CAN-2012 qui débuteront le mois de septembre prochain. La FAF a adressé une correspondance officielle à la Direction de la jeunesse et des sports de cette wilaya afin de retaper la pelouse du stade. Les travaux de réfection seront bientôt entamés, indique-t-on à la DJS de Blida, habituée à cette mission. Des ingénieurs agronomes se chargeront de remettre en l'état la pelouse pour permettre à l'équipe d'évoluer sur un tapis. Pour rappel, le dernier match disputé par l'équipe nationale remonte au mois de mai dernier contre son homologue du Rwanda, pour le compte des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial-2010. Quant au prochain match, il interviendra entre les 3 et 5 septembre de cette année contre la Tanzanie dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2012. Le match amical contre la sélection du Gabon, prévu le 11 août prochain (date FIFA), est programmé au stade du 5-Juillet. Pour la précision, la FAF a opté pour le stade de Blida en raison de l'état de la pelouse du stade du 5-Juillet, refusant ainsi de s'aventurer à y jouer un match officiel. Aussi à Blida, il sera possible à l'équipe nationale de se regrouper au complexe sportif de la Première Région militaire où les joueurs ne seront certainement pas assaillis par les nombreux fans pour lesquels l'accès au complexe est formellement interdit. Ce qui n'est pas le cas quand il s'agit de programmer les regroupements de l'équipe dans des hôtels à Alger, notamment en pleine période estivale et même au Cercle de l'Armée à Béni-Messous, dans la mesure où l'accès, même restreint, reste ouvert au public. Cette situation demeure préjudiciable pour les joueurs qui ont du mal à se concentrer, explique-t-on à la FAF. Une situation qui rappelle aussi la nécessité de doter l'équipe d'un centre de regroupement, celui de Sidi Moussa étant sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports et est géré comme une entreprise publique administrative. Pourtant, la FAF a demandé à ce que ce centre soit sous sa tutelle pour le transformer en un «Clairefontaine» algérien.