Le parking à étages de l'avenue Zaamouche «se trouve, à l'heure actuelle, en voie de finition, il ne reste qu'à finaliser l'intérieur de cette importante infrastructure en charpente métallique, qui accueillera pas moins de 523 voitures de tourisme, et dont les emplacements seront répartis sur trois rampes d'accès autonomes vers les 5 niveaux», déclare un responsable de l'entreprise algéroise en charge des travaux. Celui-ci préfère «ne point s'aventurer à fixer une date précise», préférant «laisser les coudées franches» aux autorités locales pour ce faire, qui, elles, ont annoncé «l'ouverture pour juin prochain». Quant à l'ensemble de la plateforme propre au rez-de-chaussée, «elle sera dotée d'une soixantaine de locaux commerciaux qui seront réservés à des prestataires de services aux activités bien définies». Le wali, échaudé par les retards conséquents accusés par ce projet depuis qu'il fut entamé au début des années 1990, en a fait «une affaire personnelle», doublée «d'une préoccupation permanente jusqu'à ce qu'il soit ouvert aux automobilistes perpétuellement à la recherche d'un stationnement dans les murs du Vieux rocher, a-t-il dit. Parlant de la future attribution des locaux commerciaux dudit parking, ce dernier n'a cessé de marteler «que les autorités locales ne veulent plus de ces activités classiques tellement ressassées à travers la ville, dans le genre taxiphone, bureau de tabac, gargote populaire et autre négoce banal. Les locaux commerciaux seront attribués à ceux qui s'impliqueront dans des micro-projets et feront montre d'innovation. Lors de l'attribution des marchés, la commission qui sera mise en place privilégiera les candidats qui investiront par exemple dans les créneaux du tourisme de proximité, les services en rapport avec la vie et le devenir de la cité, ceux inhérents à des activités génératrices de promotion et autre développement durable pour l'ensemble de la population. Bref, nous sommes partisans de ce qu'on appelle, auprès des spécialistes, la gestion à l'unisson.» Dans un autre volet, celui du fonctionnement notamment, l'autorité de régulation dispose de «deux variantes encore en étude». Primo, «celle qui consiste à réserver toutes les places de stationnement aussi bien de jour que de nuit, avec des frais calculés sur la base des critères en vigueur, soit avec une fourchette comprise entre 50 et 70 dinars, et en tout cas, moins chère que chez le privé» dit-on. L'autre idée veut «prévoir au moins une centaine de places pour une location annuelle, en sachant que ce sera le lieu de résidence qui constituera la condition d'acceptation de l'abonnement des demandeurs, qui sera étudié en commission» est-il expliqué. De fort nombreux automobilistes disent d'ores et déjà «ne pas faire la fine bouche. L'essentiel c'est que nous puissions garer en toute sécurité nos véhicules soit à la journée, soit le temps d'effectuer de quelconques commissions en ville.» Rappelons que trois autres projets de parking à étages ont fait récemment l'objet d'appels d'offres. Ils seront situés à la cité Daksi, Kaddour Boumedous... Si pour le dernier cité, l'on n'a pas rencontré de problème notable, «celui de Daksi reste un peu moins évident, en raison, notamment, de l'emplacement de l'assiette qui lui est dévolue au cœur même d'une cité d'habitations. Réserves avec qui le maître d'œuvre doit composer», est-il expliqué par les services de la wilaya.