Le projet du parking à étages, sur une superficie de 2 896,5 m2 et six niveaux, a été lancé le 13 janvier 2001. Il est situé tout près du pont Sidi Rached à proximité d'une voie à grande circulation Les Constantinois sont invités, une énième fois, à un nouveau rendez-vous pour la mise en exploitation du parking à étages de l'avenue Zaamouche. Les nouveaux locataires de l'hôtel de ville viennent d'avancer la fin du premier semestre de l'année en cours pour en finir avec ce qui est devenu une tache noire dans la gestion de la cité. Selon le nouveau vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme “les travaux de finition ont repris et seront terminés dans les jours à venir”. Actuellement, les concernés par la réalisation de ce grand projet ont procédé au tapissage des rampes d'accès aux étages. Une étape qui sera poursuivie par l'ouverture des plis de soumission des avis d'appel d'offres, lancés il y a quelques mois, pour l'habillage extérieur du parking, prévu pour ce mois de février. Le coût de ces travaux d'habillage n'a pas été fixé et ne sera connu qu'après l'étude des offres des soumissionnaires. La note viendra se greffer sur la facture cumulée de 40 milliards de centimes. Par ailleurs, beaucoup a été dit quant aux motifs du retard accusé dans la concrétisation de ce projet d'envergure. Prévu en 22 mois, pour un coût global de réalisation estimé, à l'époque, à 25 milliards de centimes, le projet entame déjà sa cinquième année et voit son coût frôler les 40 milliards de centimes. Pour les spécialistes, la particularité de l'ouvrage, la nature des lieux aux horizons rocheux et inclinés ainsi que d'autres contraintes techniques ont été à l'origine de ces contretemps, alors que d'autres, incombent ces retards à une étude approximative des coûts des travaux et à une mauvaise coordination entre les différentes parties chargées de la réalisation. La question du financement mixte entre l'APC et la wilaya a toujours posé problème, d'autant plus que l'exploitation du projet, une fois réceptionné, n'a pas été clairement définie entre les deux parties. À un moment donné, la wilaya a refusé de financer un projet dont le coût global n'est pas fixé à l'avance. En effet, on est devant une situation du genre on entame les travaux et on verra après ce que cela coûtera. Même le dernier vendeur de zalabia de la Souika rejettera une telle démarche. Pour l'APC de Constantine, les nombreux appels d'offres lancés pour le choix des entreprises qualifiées, ont tous échoué. Trouver une entreprise qui dispose des moyens importants pour l'achèvement des travaux d'habillage de la charpente métallique ne sera pas chose facile. Surtout qu'il s'agira de parachever le dallage des étages, la construction des locaux commerciaux ainsi que l'équipement de l'immeuble en menuiserie, électricité, plomberie et autres réseaux de sécurité. Pour rappel, le futur parking devra offrir 536 places pour le stationnement ainsi que 16 locaux commerciaux. De quoi permettre de réelles possibilités pour résoudre une partie des problèmes de stationnement au centre-ville. Car de 2001 à ce jour, avec le boom du marché de l'automobile, la fermeture de certains axes routiers et l'interdiction sur d'autres axes, les besoins en place de stationnement ont augmenté. D'où la nécessité de penser déjà à des parkings de moyennes dimension dans d'autres coins de la cité. Radia M. A.