Les insuffisances chroniques, rénale, hépatique, cardiaque et respiratoire notamment, ont été passées en revue, hier, par des spécialistes au sein de la faculté des sciences médicales «Professeur Belkacem Bensmaïl» du chalet des pins. Entrant dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de la médecine, cette assise a été supervisée par le professeur M.Laïdouni, chef du service de pneumo-phtisiologie au CHU de Constantine et doyen de la faculté, avec la participation des étudiants en médecine, membres de l'UGEL. «La cirrhose hépatique, le cancer du foie, l'infarctus du myocarde, les maladies coronaires, l'asthme aiguë avec obstruction et autre tuberculose pulmonaire restent des pathologies en nette recrudescence en Algérie, et il faut en permanence établir des stratégies compensatoires pour annihiler lesdites affections en question», insistent les animateurs, des épidémiologistes et autres spécialistes. Selon ces mêmes intervenants, «la longue souffrance des dialysés, par exemple, génère les pires tourments au sein de cette catégorie de patients fortement handicapés, ainsi que d'énormes contraintes pour les pouvoirs publics. En outre, la diminution de l'excrétion rénale a un rôle extrêmement critique et se trouve responsable d'altérations très graves qui peuvent rapidement déborder sur d'autres pathologies, telles les œdèmes, l'hypertension, hypoglycémie, etc.», est-il poursuivi. Les professeurs Hanache, Bougarba et Hamada, les docteurs Kahoul, Lahmar, Belhamia, Bouaraour et Khalfallah ont tous insisté, lors de leurs interventions, «sur les causes et les facteurs de risque qu'il faut impérativement suivre à la loupe, prévenir, afin d'anticiper une prise en charge clinique qui soit la plus efficiente possible». Pour ce faire, poursuit-on, «un véritable travail est nécessaire par le biais notamment des bilans et du diagnostic de la maladie, les ponctions, l'étiologie, la fibroscopie et l'échographie principalement», a-t-on insisté. Dans un autre registre, celui de l'insuffisance respiratoire chronique, les experts ont mis en exergue le fait «que l'asthme chronique avec obstruction bronchique permanente, l'insuffisance chronique restrictive d'origine neuromusculaire ou pulmonaire restent diffuses et omniprésentes» dans notre pays. A l'instar également de l'infarctus du myocarde qui touche de plus en plus tous les pans de la population. Les animateurs de ce symposium, Mohamed-Cherif Bendjedou, président de l'UGEL, Charef Djaber et Nassima lahechili insistent à la fin «sur l'extrême importance que revêtent de telles journées continues de la formation. Nous considérons que celles-ci apportent un plus incontestable pour les futurs médecins, au-delà du fait qu'elles nous permettent de sortir de ce cycle tellement routinier des cours-contrôles.»
