Après deux jours de débrayage, les travailleurs de l'Entreprise de transport d'Oran (ETO) ont repris, hier, leur activité avec la condition de réintégrer les 46 travailleurs renvoyés de leurs postes. Les grévistes ont, en outre, exigé le départ du directeur technique et du directeur des ressources humaines de l'entreprise. C'est ce qui ressort de la réunion tenue lundi entre le directeur de l'entreprise, les représentants des travailleurs, ainsi que des membres de l'union de wilaya de l'UGTA. Selon le représentant des travailleurs, M. Chnafa, «la reprise du travail a été décidée suite à la réunion tenue avec la direction. Nous avons conclu avec cette dernière de faire le point de toute la situation et de lui remettre un rapport sur la base de quoi nous attendons que nos doléances soient prises en charge». Qualifiant la suspension des 46 travailleurs d'abusive, les travailleurs n'ont trouvé comme moyen d'exprimer leur ras-le-bol de cette situation que d'entamer un débrayage. «Nous sommes prêts à refaire la grève si les deux responsables sont maintenus à leur poste», nous dira le représentant des travailleurs. Ce dernier nous fera savoir que lors de ce mouvement de protestation, il y a eu polémique sur la section syndicale qui a été contestée par les travailleurs. Ces derniers ont procédé, lundi, au renouvellement de cette section et l'installation de nouveaux membres qui ont été délégués pour parler avec la direction. «C'est suite à une pétition signée par tous les travailleurs que l'ancienne section syndicale a été écartée pour être remplacée par une nouvelle. Maintenant les pourparlers avec la direction se feront avec les nouveaux membres installés», souligne le même interlocuteur.