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La «chamia», une coutume de Ramadhan
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 09 - 2010

Aux amendes ou aux cacahouètes, la chamia a, depuis la nuit des temps, agrémenté la meïda du mois de Ramadhan. Préparée à base de semoule, d'huile et de miel (pur sucre !), elle est dégustée rituellement avec du café ou du thé après le ftour, chez pratiquement toutes les familles algériennes. Ce rituel a été exporté vers les autres pays du monde où sont établies les communautés musulmanes. Son nom invoque l'Orient, le «cham», la Syrie, ses origines probablement. Durant le mois de carême, cette pâtisserie orientale détrône tous les autres gâteaux traditionnels, en s'adjugeant la part du lion en matière de dessert. «Même si je n'en raffole pas tellement, je ne peux concevoir une meïda de Ramadhan sans chamia», a fait remarquer un vieux riverain du faubourg d'El-Hamri. De coutume, c'est généralement le responsable de famille qui se charge, un moment avant la rupture du jeûne, d'effectuer cet achat dicté par les us. A Oran, à l'instar des autres villes, il existe un éventail varié de points de vente, essaimés à travers les quartiers, spécialisés dans la commercialisation de cette pâtisserie. Les prix proposés varient selon la qualité et les ingrédients utilisés dans sa préparation pour relever le goût du miel. Certaines pâtisseries, situées dans les endroits huppés de la ville, la proposent jusqu'à 500 dinars le kilo.
«J'en achète depuis des années chez le même établissement de commerce de mon lieu de résidence à 100 dinars les 500 grammes. Avant, c'était un peu moins cher, évidement, mais c'est toujours de bonne qualité», a confié un résident du quartier de Miramar. A tort ou à raison, les avis controversent sur tel ou tel pâtissier, qui jouit d'une bonne réputation en matière de préparation. Chez celui-ci, sa chamia serait truffée d'amendes avec un arrière-goût, chez l'autre ce sont les cacahouètes qui sont de mauvaise qualité. La publicité joue un rôle prépondérant en faveur ou en défaveur des gérants d'établissements versés dans ce genre d'activité. « Certains commerçants n'hésitent pas à tricher. Ils ne font que réchauffer le plateau préparé deux jours avant, qu'ils n'ont pas réussi à écouler. On ne se rend compte de l'arnaque que quand cela se refroidit », a expliqué un sexagénaire du faubourg de M'dina Jdida avant de renchérir : « ce qu'ils semblent ignorer, est que leurs agissements frauduleux se répercutent de manière néfaste sur leurs commerces, car généralement le client berné ne reviendra non seulement plus, mais il en informera toutes ses accointances sur la mauvaise qualité du produit proposé à la vente par cet établissement ».
Cette pratique existe malheureusement et a été à l'origine de nombreuses intoxications alimentaires. Au niveau des services des urgences du CHU d'Oran, on apprend qu'il est régulièrement enregistré, en cette période de l'année, des cas relatifs à une consommation impropre de cette pâtisserie.
Cet état de fait est un secret de polichinelle chez un consommateur demeurant à Medioni, qui argumente : « il m'a suffi un jour que j'aille acheter ma chamia ailleurs que d'habitude pour subir, moi et ma famille, les effets néfastes du périmé». Toujours est-il qu'en dépit de tout, la chamia continuera toujours à trôner sur la meïda du Ramadhan et sera parmi l'une des principales favorites des pâtisseries pour le jeûneur.


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