Sur quelque 140 caves inondées, recensées dernièrement, les services d'Hygiène de la commune viennent de vidanger plus d'une cinquantaine, dans une opération lancée, il y a quelques jours, et qui vise à soulager des milliers de locataires. Selon des biologistes du bureau d'Hygiène communal, l'opération se poursuit toujours, malgré le peu de moyens dont dispose le service. L'opération, souligne-t-on, vise à vidanger un maximum de caves avant le début de l'hiver. Nos sources indiquent que pour éviter que ces caves ne se remplissent de nouveau, les locataires ont été sommés de solliciter les services concernés pour effectuer des travaux de rénovation sur les colonnes montantes qui sont, pour la plupart des cas, dans un état de délabrement avancé. Les caves traitées se situent, dans leur majorité, dans des cités sises à Gambetta, Mimosa, Eckmühl, Sidi El Houari, notamment. Nos sources indiquent, par ailleurs, que tous les squatters de caves des immeubles, propriétés de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) seront poursuivis en justice. Cette décision a été prise par les responsables de l'OPGI, pour mettre un terme à un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur à travers plusieurs cités de la ville où des familles occupent des caves illicitement, opérant parfois des transformations. L'office a en outre décidé de sévir contre tout locataire ayant procédé à des transformations à l'intérieur de son logement sans une autorisation. Des agents de l'OPGI procèdent dans ce sens à des opérations de contrôle.