De nombreux parents d'élèves de l'école Pasteur, sise à M'dina Jdida, viennent de lancer un appel pressant aux autorités concernées pour libérer les espaces publics mitoyens à l'école squattés par les revendeurs illicites de fruits et légumes. Selon nos interlocuteurs, l'accès à l'école est devenu presque impossible pour des centaines d'élèves obligés d'effectuer un véritable parcours du combattant pour se frayer un chemin entre les charrettes et les étals à même le sol. Pratiquement, tous les trottoirs et les artères qui entourent cet établissement scolaire sont occupés à longueur de journée. Odeurs nauséabondes, décharges à ciel ouvert, nuisances sonores, rixes..., tel est le lot quotidien des élèves qui ont eu le malheur de s'inscrire dans cette école. Pire encore, il est pratiquement impossible de procéder à l'évacuation d'une personne en cas d'un éventuel accident, car il est vraiment très difficile pour un véhicule de se frayer un passage et accéder aux environs immédiats de l'école. Les parent d'élèves indiquent que malgré les appels incessants et les nombreux écrits du directeur de l'établissement, rien n'a été fait et la situation ne fait qu'empirer, d'où la nécessité d'une intervention urgente des services concernés. D'autre part et malgré l'arrêté d'interdiction du wali et les nombreuses saisies et mises en fourrière opérées par les services de police, les citoyens ont remarqué la présence de véhicules hippomobiles à proximité de ce marché. Ces mêmes citoyens n'ont pas d'ailleurs omis de signaler un retour progressif des ces véhicules à travers les artères de la ville, notamment au niveau des quartiers populaires et dans la périphérie. Bloquant la circulation au niveau de plusieurs axes de la ville et provoquant d'interminables bouchons, les ambulants qui ont recours à ce genre de locomotion ne semblent pas être inquiétés outre mesure. Les automobilistes, tout comme les citoyens, qui avaient cru à la disparition totale de ces charrettes de nos artères, suite aux nombreuses opérations de police, ont dû faire face à l'amère réalité. Même si, pour le moment, les rues du centre-ville n'ont pas encore été investies par les charrettes et les ânes, dans d'autres quartiers, notamment à Maraval, El-Hamri, Eckmühl, Sananès, Dar El Beida , les véhicules hippomobiles, qui avaient disparu un moment de la circulation, ont repris leurs activités et leur nombre ne cesse de croître au fil des semaines. Pour rappel, l'arrêté de la wilaya mis en vigueur en 2007 s'est traduit par le renforcement des dispositions pour mener à terme cette action. En plus des moyens humains, d'importants moyens matériels, notamment des camions, ont été mobilisés par l'APC et la daïra. Des entrepôts ont été aussi aménagés pour parquer les hippomobiles saisis. Notons que cette opération a été lancée, au départ, dans les quartiers de Maraval, Boulanger, El-Hamri, Médioni et Gambetta, avant d'être généralisée à tous les quartiers de la ville.