Les habitants du quartier d'El-Barki, par le biais de leur comité de quartier «vieux Barki», viennent de lancer un appel aux responsables concernés pour la relance des travaux du projet de réalisation de la nouvelle gare routière d'El-Barki. Selon les responsables du comité, l'entreprise a été installée il y a plus d'un mois ; après l'entame de quelques travaux, le projet est à l'arrêt depuis une quinzaine de jours. Le projet en question, jugé important pour la population du quartier, doit en principe être réalisé sur une superficie de quelque trois hectares et sera doté des équipements requis en matière d'hygiène et de sécurité. Une partie de la gare sera consacrée au stationnement des taxis inter-wilayas et la seconde partie pour le stationnement des bus desservant les lignes 39 et 29. D'autre part et selon des sources proches de la commission des transports de l'APC d'Oran, d'autres travaux ont été lancés pour la réalisation d'une nouvelle station de bus à Es-Seddikia. Selon nos sources, cette station est située près de l'ancienne station terminus de la ligne B. Cette station sera réalisée conformément aux normes requises en la matière pour le stationnement des transporteurs urbains, notamment les bus desservant les lignes B, 1, 31, etc. Elle viendra remplacer l'ancienne station terminus connue pour être un véritable point noir pour la circulation automobile dans cette zone. La réalisation de ces deux projets s'inscrit dans le cadre des dispositions prises par la direction des transports pour la mise en application du plan de transport de la wilaya qui prévoit, entre autres, le transfert des gares routières et autres stations vers des sites hors agglomération. Il y a lieu de souligner que pour une meilleure fluidité de la circulation à Oran, le programme de développement complémentaire prévoit d'importants projets. Outre ces deux stations, une enveloppe de 100 milliards de centimes a été dégagée pour la réalisation de parkings à étages, 150 milliards de centimes pour la réalisation d'un échangeur à Es-Seddikia, 120 milliards de centimes pour la réalisation de deux trémies sur le 2e boulevard périphérique et 50 milliards pour le viaduc de Ras El-Aïn.