Les dernières intempéries enregistrées ne sont pas passées sans provoquer des dégâts dans certains quartiers périphériques de la ville des ponts. Il en est ainsi de la cité El-Gammas où la situation est revenue au point zéro, poussant les responsables du comité de quartier à tirer encore une fois la sonnette d'alarme. En effet, ces derniers viennent de monter au créneau pour attirer l'attention des autorités locales sur leurs difficultés. «On n'exagère nullement», commence par dire M. S. Boukhelia, responsable de l'association des habitants des 800 logements. «La plupart des rues et voies de pénétration, les passages menant aux chalets sont défoncés, avec de profondes crevasses pleines de boue, créées par le ruissellement des eaux de pluie en provenance de la colline qui nous surplombe. Il y a de la boue partout, rendant des chalets souvent isolés alors qu'ils se trouvent au beau milieu de la cité. C'est simple, ajoute-t-il, questionnez les taxieurs, et ils vous diront qu'ils refusent de desservir certains quartiers de la cité à cause de l'état de la chaussée. Nous sommes pratiquement isolés». D'autres citoyens ont soulevé un problème d'assainissement disant qu'ils ont été informés par le biais de leur comité de quartier que les services de l'hydraulique ont reçu depuis longtemps les fonds nécessaires pour refaire complètement le réseau d'évacuation des eaux usées, mais, qu'à ce jour, ils ne voient rien venir. «Nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles cette opération sera lancée au début du mois de février prochain, mais nous aimerions mieux qu'il y ait une confirmation officielle venant de la partie concernée», a-t-on demandé. A propos de parties concernées, nous avons tenté vainement, hier après-midi, d'entrer en contact avec celles-ci, soit au niveau de la direction de l'hydraulique soit au niveau du secteur urbain. Pour ce dernier organisme, on nous a répondu au niveau du secrétariat que le délégué du secteur, M. Bouchama, était absent, en congé de maladie, et le chef du secteur M. Harouaka, lui, était sorti sur chantier au carrefour menant de la ville à la cité, et ce, pour chercher avec les autorités concernées les moyens de désengorger la circulation à cet endroit, et que de ce fait, il ne pouvait être contacté.