Plusieurs établissements scolaires des communes de Aïn Abid et Ouled Rahmoun ne servent plus de repas chauds à leurs élèves et ce, pratiquement depuis la reprise des chemins de l'école de cette année 2010-2011. Des parents d'élèves déplorent que «ce que l'on pensait n'être que provisoire dure dans le temps», disent-ils. «C'est la nouvelle année et nos enfants ne sont toujours servis que de repas froids, des œufs et du thon en conserve, en général», affirment-ils. Contacté pour plus d'informations sur ce sujet, et en l'absence du maire de Aïn Abid, un élu du conseil communal reconnaît l'existence des faits rapportés. Mais il les explique par le retard de signature des contrats de certains employés par la direction de l'emploi ANEM. En effet, dira-t-il, les contrats de nombre de travailleurs de cuisine sont arrivés à terme et doivent être renouvelés par l'envoi d'autres employés pour pouvoir assurer les préparations de repas chauds. Et d'ajouter que «même pour les gardiens recrutés dans le cadre du filet social de la DAS, nous en manquons». La réponse du maire de Oued Rahmoun, M. Silali, a été à peu près de la même veine, réitérant le fait que le problème est dû aux fins de contrats de certains employés et de préciser que dans les écoles de sa commune, ce sont les enseignants et les directeurs qui mettent la main à la pâte et qui font même la vaisselle. De son côté, le directeur de l'ANEM, qui a été relancé par les maires, leur a déclaré «regretter cette situation mais rassure que bientôt les cantines vont rouvrir et les retards sont dus à la lenteur des marchés passés pour de nouveaux équipements de cuisine plus adaptés et des plus modernes».