Au moment où la demande de soins de proximité se fait sentir au niveau des nouvelles zones urbaines, la mise en service de plusieurs structures réalisées par la wilaya tarde à venir. Ainsi, sur plusieurs polycliniques et autres salles de soins, des projets lancés et dont certains sont en souffrance, seules deux sont programmées à l'ouverture en avril ou mai prochains. Il s'agit des polycliniques de Akid Lotfi et Bir El-Djir, dont les travaux sont estimés par le directeur de l'EPSP Es-Seddikia à plus de 90%. D'ici cette échéance, il est question d'abord de la réception des équipements et de leur installation alors que le personnel a été déjà désigné. Pour la polyclinique de Akid Lotfi, qui comporte plusieurs ensembles immobiliers, en plus du plateau technique, un centre de toxicomanie est retenu et viendra compléter l'œuvre du centre intermédiaire de santé mentale opérationnel depuis plusieurs années à la polyclinique d'Es-Seddikia. Quant à celle de Bir El- Djir, elle viendra remplacer l'actuel dispensaire très vétuste et qui ne répond nullement aux normes aussi bien en matière d'accueil des malades que d'exercice de l'activité médicale. Ce dernier sera récupéré pour installer une UCTMR. Selon notre source, la question des gardes médicales a été résolue à l'issue de la mise sur pied de pools de médecins de gardes qui n'auront à se consacrer qu'à cette mission. Cette mesure a, selon le même responsable, atténué le phénomène de l'absentéisme qui constituait l'une des plus grandes défaillances des gardes médicales. D'autres structures seront également ouvertes à la population comme celle de Carteaux, de Makkari et de Belgaïd. Cependant, tous les directeurs des EPSP qui ont la charge de plusieurs structures souvent implantées dans des zones différentes mettent l'accent sur la question des ressources humaines et que la solution actuelle qui consiste à redéployer le personnel ne pourrait durer. Il s'agit d'aller à une vision plus globale et décloisonner les différents segments de la santé publique pour un redéploiement qui touchera l'ensemble des personnels. Après le redéploiement interne, il est possible de l'effectuer à partir des autres établissements de santé de proximité, et l'option d'englober les autres établissements de santé publique et même hospitalo-universitaires s'impose, vu que la fonction publique ne lâche pas facilement du lest. Des responsables de structures affirment à cet égard qu'il y a un déséquilibre total en matière d'effectifs.