Le championnat de division nationale amateur, après le boycott de la compétition en début de saison par les clubs, a démarré le 29 octobre dernier avec le déroulement de la quatrième journée, les trois premières non jouées seront reprogrammées ultérieurement par la LNF. Il est certain que le retard et les problèmes rencontrés par les clubs contestataires ont influé négativement sur le rendement des joueurs pour se répercuter automatiquement sur les résultats. A présent et après sept journées de championnat, c'est le WAB qui mène le bal avec la meilleure défense et la meilleure attaque du groupe. Les Boufarikois, qui seront exempts lors de la prochaine journée, sont invaincus et disposent de trois points d'avance sur leur dauphin, le CRBAET. Les gars de la corniche, avec un effectif composé d'un amalgame de joueurs chevronnés et de jeunes, ont bien entamé le championnat et n'ont concédé jusqu'à présent qu'une seule défaite face à la JSMC à Cheraga (3-1 lors de la sixième journée). Le team d'Aïn El Turck est sur une série de quatre matches sans défaite (trois victoires et un nul) en attendant le prochain choc qui l'opposera au Zidoria de Témouchent. Ce dernier, qui reste sur un échec concédé à Boufarik face au leader, a prouvé qu'il possède les moyens pour tenir la dragée haute aux sérieux postulants. Les Témouchentois de Zidoria, qui ont l'avantage de jouer sans aucun complexe, sont à prendre au sérieux dans ce challenge. Pour sa part, l'IRBM, après un mauvais début de saison, s'est quelque peu repris en exploitant à bon escient la mauvaise passe de certaines formations comme le WAM, le RCR et le RCBOR pour gagner quelques marches au classement. Les Maghnaouis, qui restent sur deux succès consécutifs, doivent confirmer leur statut de prétendant à l'accession. C'est la même remarque qui s'impose pour la JS Saoura qui, selon ses dirigeants, a été victime de certaines erreurs d'arbitrage. Avec la deuxième meilleure artillerie de cette division et leur accession historique, les gars de la Saoura sont en train de réaliser un bon parcours. La JSS, malgré sa position géographique, a de solides arguments à faire valoir surtout lorsqu'on sait que ses responsables visent haut tout en pensant au dossier du professionnalisme. L'autre satisfaction chez les Sudistes de la Saoura réside dans le bon parcours de l'équipe des U 20 sous la houlette de Moumeni Hocine et l'ex-joueur Yaâgoubi Salah. En cinquième position, on retrouve l'USMMH du coach Seddiki. Les Hadjoutis sont appelés à résoudre le problème de l'efficacité offensive s'ils veulent réellement se mêler à la course au titre. En revanche, la JSMC a enregistré de bons résultats jusque-là et occupe une position bien loin de la zone rouge, ce qui lui permettra d'entamer la suite de la compétition avec confiance. Pour l'IST, il faut dire que l'équipe est sur la bonne voie, d'autant plus qu'elle a évolué consécutivement deux fois à l'extérieur (chez l'OMA et la JSMC) et a déjà fait son exemption. L'Idéal, avec les bonnes individualités qu'il recèle, est capable de remonter la pente. L'USR, quant à elle, a mal entamé le championnat, aucun point lors des trois premiers matches. L'apprentissage dans cette nouvelle division se fait dans la douleur pour les Remchaouis qui doivent réagir en s'efforçant d'abord à résoudre leurs problèmes offensifs. Le WAM, lui, a déçu sur le plan des résultats, ce qui a débouché sur le départ de Biba, remplacé par le revenant Djeradi. Les Mostaganémois du Wided sont condamnés à retrouver leur verve pour quitter dans un premier temps la zone rouge. Dans le bas du tableau, l'étau se resserre sur le RCBOR, le RCR et l'OMA. Le Rapid de Relizane est le seul club qui n'a pas encore remporté la moindre victoire. Kadaoui-Meguenni tenteront de débloquer la situation en axant le gros de leur travail sur le plan psychologique et ce, pour amorcer un nouveau départ. Idem pour le RCRBOR qui a du mal à imposer sa présence, comme en témoignent ses résultats catastrophiques (une victoire et cinq défaites consécutives avec aucun but inscrit lors des trois derniers matches). Une prise de conscience est à souhaiter pour le team de Oued Rhiou avant qu'il ne soit trop tard. C'est le cas également de l'OMA où la valse des entraîneurs se poursuit, plusieurs coachs se sont succédé à la barre technique depuis le début de saison. En position de lanterne rouge, l'Olympic est en train de payer les conséquences de la mauvaise gestion de l'inter saison qui a débouché sur le départ d'un grand nombre de cadres de l'équipe.