A quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures pour l'élection du nouveau président de la SSPA/ESS, tout le monde à Sétif retient son souffle du moment que la situation du club phare de Aïn El Fouara ne suscite guère l'optimisme. La démission de Serrar Abdelhakim est intervenue au mauvais moment, estiment les supportes de l'Entente. Mais au train où vont les choses, son retour semble être la seule solution palpable aux problèmes actuels de l'ESS. Ceci dit, et en l'absence de demandes officielles, le président de la commission de candidatures, Abdellah Matem, a réaffirmé son désir de revoir le règlement afin d'accepter des candidatures de personnes ne faisant pas partie de l'assemblée générale, ni du conseil d'administration de l'Entente, du fait qu'aucun membre du conseil actuellement en place n'a encore émis le vœu, par écrit, pour postuler à la présidence du club. «J'ai sollicité personnellement les responsables de la DJS afin de rectifier le règlement et permettre du coup à d'autres personnes en dehors du club, des gens de bonnes volontés d'intégrer l'assemblée générale de l'ESS et le conseil administratif pour se porter candidats », dira l'ancienne star de l'ESS. Il est clair que pour prétendre à une candidature au poste de président, et si on ne fait pas partie de l'assemblée générale de l'ESS, il est indispensable d'être actionnaire dans la SSPA. «A part le fait d'acheter des actions, il n'y a pas d'autres conditions pour intégrer la SPA. La contribution peut être symbolique», expliquera Matem. Notre interlocuteur nous a fait savoir que si d'ici la fin du délai les choses n'évoluent pas, d'autres mesures seront prises, cette fois-ci avec les pouvoirs publics pour débloquer la situation.