Il ne veut pas assister à la ruine du club En attendant la reprise du championnat, le public sétifien est en train de suivre avec beaucoup d'intérêt le nouveau feuilleton de l'Entente, où le désormais ex-président Abdelhakim Serrar joue le rôle principal. Malgré plusieurs rebondissements, la fin risque d'être heureuse pour les Ententistes. Et pour cause, Serrar devra revêtir le costume d'homme fort de la direction de l'Aigle noir dans les jours à venir. Il ne veut pas assister à la ruine du club Même s'il affirme haut et fort qu'il est en train de savourer sa nouvelle vie, Abdelhakim Serrar craint toujours de voir son travail colossal effectué durant sept ans de présidence partir en fumée, surtout que beaucoup d'observateurs prévoient déjà un départ massif des cadres de l'équipe dès la fin de l'exercice actuel. Il regrette toujours de ne pas gagner la Ligue des champions En plus de cette crainte, Serrar ne cesse d'évoquer que son bilan n'a pas atteint les cinq étoiles, malgré de nombreux titres remportés sur le plan local ou étranger, en l'absence de la fameuse Ligue des champions africaine. Un goût d'inachevé pour Serrar, qui a tant aimé remporter ce sacre, en devenant le premier club algérien à s'installer tout en haut de la hiérarchie du football africain. Il possède l'effectif pour atteindre cet objectif Conscient qu'il ne pourra pas rester une éternité loin de son club de toujours, Abdelhakim Serrar sait qu'il ne pourra pas trouver un effectif meilleur que celui présent actuellement à la disposition du coach Dellacasa pour remporter le fameux trophée en Ligue des champions. De quoi envisager un come-back rapide à la présidence du club, surtout que le temps presse avant la reprise de la compétition officielle, avec notamment un premier match le 1 mars prochain, lors de la réception de l'USMA Annaba. Les joueurs veulent son retour Serrar, qui vit une pression énorme de la part des autorités locales, proches du club et supporteurs, a du mal aussi à expliquer son choix de quitter ses fonctions à ses joueurs, où il a reçu un appel de Lemmouchia jeudi dernier et un deuxième de Metref, avant-hier, pour le convaincre de reprendre rapidement les commandes du club, en refusant de prendre le risque de collaborer avec un nouveau président. Il a rencontré le directeur de la DJS Pour sa seconde rencontre avec le directeur de la DJS, prévue durant la journée d'hier, Abdelhakim Serrar campe toujours sur sa décision, mais surtout la même condition pour revenir à la tête du club phare des Hauts Plateaux. Il s'agit bien sûr du lot de terrain de Boumerchi qui permettra, selon les dires de Serrar, de sortir le club de la crise financière, en cas du lancement du fameux projet immobilier, tout en misant à remporter la Ligue des champions dès cette édition 2011. Sadi refuse le poste de président En attendant un retour quasi éminent de Serrar, les autorités locales ont voulu étudier le plan B entre temps avec la possibilité de nommer l'ancien manager général des Verts et de l'Entente, Walid Sadi, pour assurer la succession du président démissionnaire. Malgré son riche vécu dans la gestion, Sadi a refusé catégoriquement cette hypothèse, affirmant que seul Serrar pourra préserver la stabilité mais aussi la progression de l'ESS. Hemmar, la seule alternative Si Sadi a décliné cette proposition, Hassan Hemmar, le président de section de l'Entente, semble, quant à lui, assez chaud pour assurer la succession de son mentor, mais tout en espérant un retour rapide de Serrar. A peine quelques jours seulement de son départ, tout le monde à Sétif est nostalgique déjà de l'ère Serrar. -------------------------- Diss apte pour le service Même s'il a loupé la séance de reprise, le défenseur expérimenté Ismail Diss est désormais apte pour reprendre les entraînements avec le reste du groupe, à partir d'aujourd'hui. L'ex-capitaine de l'USMB n'a pas caché son inquiétude concernant l'avenir du club, surtout après la démission de Serrar, en prévoyant une vraie cassure dans la maison sétifienne dans les jours ou les semaines à venir. -------------------------- Aïn M'lila refuse d'affronter l'Entente En voulant programmer une rencontre amicale cette semaine, après l'annulation de la confrontation face à la sélection militaire, les responsables sétifiens ont décidé de contacter l'entraîneur de la formation de Aïn M'lila, sauf que ce dernier s'est excusé par le fait de préparer son équipe à un match officiel, ce qui était la même réponse pour la direction du voisin USMS, ce qui ne devra nullement réjouir le coach italien qui sera contraint de chambouler de nouveau son planning. -------------------------- La bande à Dellacasa n'a pas su profiter de la trêve A une semaine de la reprise de la compétition officielle, lors de la réception de l'USMA Annaba au stade 8-Mai-45, le bilan à faire durant cette longue trêve de sept semaines reste assez négatif. Entre l'absence injustifiée, l'effectif assez réduit et l'absence de onze cadres au Soudan et bien sûr la démission de Serrar, rare ceux qui sont optimistes concernant l'avenir de l'Aigle noir. -------------------------- Hadj Matem ne comprend pas le mutisme de la société commerciale Nommé pour être à la tête du comité des sages, avant de devenir un comité électoral, l'ancien président de l'Entente, Hadj Matem, regrette la réaction passive des membres de la société commerciale du club professionnel, qui n'ont rien fait pour améliorer la situation actuelle, alors qu'ils auront dû intervenir encore plus pour bien gérer ce dossier périlleux.