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OTAN: Le piège libyen
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 03 - 2011

L'Otan n'a pas l'intention d'intervenir en Libye. En revanche elle «s'attelle à une planification prudente», selon son secrétaire général, Andersen Rasmussen.
En prévision de la réunion des ministres de la Défense des pays de l'Alliance transatlantique, le SG de l'Otan, Andersen Rasmussen, a tenu une conférence de presse au siège de l'Organisation pour briefer la presse internationale sur les principaux sujets qui seront à l'ordre du jour de la ministérielle. Comme on s'en doutait, les journalistes ont concentré leurs questions autour de la situation en Libye et dans le monde arabe, d'une manière générale. Aux interrogations sur une éventuelle intervention de l'Alliance militaire en Libye, M. Rasmussen a répété plus de cinq fois la même réponse : «L'Otan n'a pas reçu de demande dans ce sens, et je le répète, l'intervention armée n'est pas à l'ordre du jour. Cependant elle s'attelle à une planification prudente dans la région.» Pour vague que soit la réponse du «patron» de l'organisation, faut-il comprendre que l'Otan n'exclut pas de s'impliquer dans la crise libyenne ? Le cours du débat a permis de percer quelques éléments. «Si Kadhafi continue dans l'utilisation de la violence armée contre le peuple libyen, j'imagine que la communauté internationale va réagir.» Et d'ajouter : «Nous sommes devant un vrai dilemme : comment aider le peuple libyen sans être accusés d'ingérence dans les affaires libyennes ?» Selon le SG de l'Alliance, l'option pour une zone d'exclusion aérienne – et maritime- paraît plus probable et, là encore, il faudrait un mandat clair du Conseil de sécurité de l'Onu. Cette option, couplée à une opération d'aide humanitaire peut être rapidement, mise en œuvre. Par ailleurs, en évoquant la situation des contacts avec les dirigeants des pays arabes, M. Rasmussen s'en est sorti par «l'astuce» diplomatique : «Nous avons des contacts avec le SG de la Ligue arabe et du président de l'Union africaine.» Cela veut dire que l'Otan ne consulte pas les Etats séparément. On comprend M. Rasmussen, tant la probabilité de la remise en cause par la rue des autres dirigeants arabes, encore en place, n'est pas exclue.» Dans ce cas aussi, l'Otan ne souhaite pas être traitée de proximité ou de complicité par les peuples arabes.
C'est d'ailleurs, ce qui conduira M. Rasmussen à évoquer le «sentiment des peuples arabes». Une intervention armée en Libye serait, selon lui, perçue comme une attaque contre un «autre pays arabe». Plus loin, en réponse à une question sur la position des voisins de la Libye, comprenez la Tunisie, l'Algérie, l'Egypte et les pays du Sahel, le SG de l'Alliance a déclaré que : «les voisins soutiennent l'option de zone d'exclusion aérienne de l'espace libyen.» Dans tous les cas, il faut bien saisir qu'en plus des interrogations légitimes de l'Otan, sur les conséquences de son intervention directe en Libye, se pose aussi l'autre question, celle des moyens humains, financiers. «Il nous manque 200 millions d'euros pour la connexion des 28 pays de l'Otan, ainsi que de la Russie, au système de défense antimissile», avait déclaré le SG de l'Otan, lors d'une précédente conférence de presse. De plus, «l'affaire libyenne» tombe mal, soit au moment où l'Alliance a engagé un plan de réduction de ses effectifs de l'ordre de 60 %. C'est d'ailleurs l'un des sujets qui sera débattu, jeudi et vendredi prochains à Bruxelles, par les ministres de la Défense. La mise en place d'une défense antimissile va se faire, selon M. Rasmussen, en coopération étroite avec la Russie. L'autre thème concernera la «défense anti cybernétique». Le terrorisme «informatique» constitue la priorité pour l'Otan et ses alliés. Le premier responsable de l'Alliance était venu, ce lundi, à parler de l'ordre du jour de la ministérielle, il a été «cerné» à juste titre par les journalistes sur la question libyenne. Il faut être «hors champ» de l'actualité internationale pour croire que M. Rasmussen ne le prévoyait pas. C'est fait, l'Otan n'interviendra pas militairement en Libye. Elle assistera si besoin est, et si l'Europe le souhaite, à isoler au sol Kadhafi dans sa propre souricière. Notons que la réunion des ministres de la Défense de l'Otan, se tiendra au même moment que celle des chefs d'Etat de l'Union européenne, à Bruxelles.


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