Plusieurs parcelles de pomme de terre, situées au «Monador» ont été touchées, au début de cette semaine; par le mildiou, plongeant les petits producteurs dans un désarroi total, d'autant plus que le parasite se propage à une vitesse vertigineuse, surtout dans un climat qui lui est favorable (pluie en continu et température adéquate). C'est ainsi que des échantillons ont été prélevés et remis à la direction de l'INPV, aux fins analyse. D'autres fellahs nous ont signalé l'apparition de cette maladie dans la région d' Aïn Tédelès où quelque 2 ha de cultures ont été endommagés. Plusieurs fellahs soulèvent le problème du prix trop élevé des produits phytosanitaires nécessaires à lutter contre le mildiou. Il faut au minimum débourser quelque 5 millions de centimes par hectare pour venir à bout de la maladie, nous précise un agriculteur de la région d'Aïn Tédelès. Les petits producteurs ne peuvent pas respecter les techniques culturales préconisées tels l'assolement, la rotation, l'utilisation des produits phytosanitaires et autres procédés, nous fait savoir un autre fellah. L'année dernière, quelque 100 ha de pomme de terre ont été ravagés par le mildiou à Hassi Mamèche, Sidi Ali, Aïn Tédelès et Sirat. A noter que la récolte, dans la région de Mostaganem débute fin mai à début avril et s'échelonnera jusqu'au mois de mai.