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Selon un sondage: La «popularité» des Etats-Unis en baisse en Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 03 - 2011

La popularité des Etats-Unis qui était en chute libre du temps de G.W.Bush regagne du terrain. Mais, elle est en baisse dans plusieurs pays arabes par rapport aux débuts de l'administration Obama, selon un sondage Gallup. Publié vendredi, ce sondage Gallup basé sur des données de 2010 a été réalisé avant la vague de contestation populaire au Moyen-Orient. Il révèle une baisse de la popularité américaine dans plusieurs pays arabes par rapport aux débuts de l'administration Obama. Malgré ce recul, la popularité des Etats-Unis reste supérieure à ce qu'elle était dans ces pays sous l'administration Bush. «Dans le monde, la vision du leadership américain est plus positive qu'en 2008, mais les données de 2010 laissent penser que la lune de miel est vraisemblablement terminée et que les choses difficiles commencent», selon le communiqué de Gallup accompagnant ce sondage. En Egypte, 19% des personnes interrogées disent approuver le leadership américain, selon cette enquête 2010, soit une baisse de 12 points par rapport à 2009, mais un résultat supérieur de 13 points à celui de 2008, sous George W.Bush (6% à l'époque). Aux Emirats arabes unis, le taux d'approbation du leadership américain est passé de 34% en 2009 à 15% en 2010, une baisse de 19 points. Même au Japon, un proche allié des Etats-Unis, le taux d'approbation a diminué de 15 points entre 2009 et 2010, passant de 66 à 51%. En Europe, elle est «deux fois plus élevée que dans les dernières années de l'administration Bush». Et en Algérie, il est passé de 45% à 35% entre 2009 et 2010, mais n'était que de 25% en 2008. Le sondage ne donne pas d'explication à ces évolutions.
Le veto anti-palestinien
Il est évident qu'au sein des populations arabes l'administration G.W.Bush représente, très vraisemblablement, la pire des administrations américaines. Outre le soutien inconditionnel et permanent accordé à Israël, G.W.Bush et le complexe militaro-industriel américain ont été les maîtres d'œuvre de l'occupation et de la destruction de l'Irak. Cependant, selon les analystes de Gallup, «le leadership américain reste relativement mieux perçu dans le monde» que sous l'administration Bush. Evidemment, tout est relatif. Barak Obama a réussi à restaurer un peu l'image des USA auprès des pays arabes. Cette fragile restauration de la perception des USA au sein des peuples du Maghreb au Machrek (région Mena) est essentiellement due à la position américaine de soutien invariable à Israël. Elle est d'ailleurs en train de s'effriter. La population de toute la planète observe avec une indignation globalement partagée tous les abus commis par l'administration sioniste d'Israël, notamment la colonisation des terres palestiniennes. En février dernier, l'administration Obama a opposé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne. Cette obstruction, qui légitime le non droit et l'oppression des Palestiniens, obscurcit l'image de l'administration démocrate en poste à la Maison Blanche.
Obama et Bush, c'est pareil
Les populations arabes, qui n'ont pas oublié la guerre asymétrique menée par Tel-Aviv avec le feu vert de l'administration Bush, contre la population de la bande de Ghaza durant l'hiver 2008, commencent à comprendre que le président Obama n'est pas moins favorable à Israël que son prédécesseur G.W.Bush. Les Arabes les moins radicaux estiment qu'il est tenu par le puissant lobby sioniste qui sévit au sein des rouages du système de pouvoir américain. Ils ont aussi compris que les intérêts purs priment sur la propagation de la démocratie, supposée être la motivation supérieure des USA dans le monde, arabe en particulier. Ils ont aussi compris que là où il y a des matières premières, il y a nécessairement un cow-boy dans les parages. En général, dans le monde arabe, Obama et Bush, c'est pareil. En tous cas, les nuances sont très légères. Ainsi, on se demande que va faire «Yes we can» par rapport à la crise libyenne. Pour le moment, Washington semble vouloir avancer avec prudence dans ce qui s'apparente à un nouveau bourbier. Les Américains tentent «secrètement» de faire parvenir des armes aux rebelles libyens en passant par l'Arabie Saoudite, affirme «The Independent». Le président américain Barack Obama, «qui tenterait tout pour éviter une intervention directe en Libye, aurait demandé aux Saoudiens d'acheminer par pont aérien des armes à Benghazi». Selon ce journal britannique, les Saoudiens qui eux-mêmes ont beaucoup à faire chez eux avec leurs «journées de la colère» n'auraient pas encore répondu aux demandes américaines. Allez savoir dans quel état sera l'image de l'administration Obama si celle-ci s'engageait dans une nouvelle aventure guerrière dans le monde arabe !


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