Les travaux du colloque international sur l'Islam au Maghreb et le rôle de Tlemcen dans sa propagation ont été clôturés dans la matinée de mercredi dernier au niveau de la maison du parc de Lalla Setti. « Les universités et les instituts du pays gagneraient à prendre exemple du partenariat que nous avons pu établir avec l'université Abou Bekr de Tlemcen », se félicitera M. Slimane Hachi, directeur du CNRPAH, coorganisateur avec l'UABT. Au lieu de présenter des recommandations, le Pr Marouf Belhadj, président du comité scientifique, se contentera de rappeler les axes du colloque. Le Dr Abduslam Alanis Mohamed de l'université de Chariqa (Arabie Saoudite) fera l'éloge de Tlemcen, « ville de culture, de liberté et de tolérance » non sans lier ce rendez-vous béni à «l'heureuse opportunité du millénaire de Sidi Daoudi et au magnétisme du pôle Abou Mediene Choaïb ». Le Dr Zaïm Khenclaoui, chef de département recherche au CNRPAH, reviendra sur la philosophie du choix des capitales (de la culture islamique) adoptée par l'ISESCO avant de souligner que la tenue de ces différents colloques va permettre «l'ouverture de champs de recherche et d'exploration et l'établissement de relations avec d'autres pays islamiques et étrangers» Prenant la parole, le Dr. Noureddine Ghouali, recteur de l'UABT, ne manquera pas d'exprimer sa profonde déception quant à la désaffection du public jeune (absence des étudiants) que ne saurait expliquer les vacances ni justifier l'éloignement du lieu de déroulement (sachant que des navettes bus étaient prévues à cette occasion, sans compter le téléphérique) L'intervenant annoncera que, parallèlement aux 12 colloques, version CNRPAH, l'université participera elle aussi avec le même nombre (thèmes spécifiques). « L'Islam, l'orientalisme et le dialogue des cultures » est le thème du 1er colloque qui se tiendra les 30 et 31 mars au sein de l'auditorium de la faculté de médecine Dr Benaouda Benzerdjeb. Espérons qu'à la faveur du « retour » à la bibliothèque centrale de Dr Abdelmadjid Meziane d'Imama, les jeunes étudiants renoueront avec l'ambiance académique de ladite salle de conférences. Relevons une certaine «parcimonie» en matière d'illustrations audiovisuelles, abstraction faite de l'«exclusion» de la vidéoconférence (d'autant qu'il a été enregistré des défections). Un bon point à marquer cependant : la disponibilité de casques pour la traduction simultanée. A propos de communication, il aurait été souhaitable que la revue « El Djawhara » (en arabe), éditée par le département des colloques et distribuée à cette occasion, ait été également publiée en version bilingue (en français), voire trilingue (en anglais). Quant aux actes du colloque, nous suggérons leur publication sous support CD ou DVD. Signalons dans ce contexte que le logo (affiche) du colloque fera l'objet de critiques. En guise de promotion de la culture islamique, une exposition vente thématique d'ouvrages du CNRPAH se tenait au niveau du spacieux hall de la maison du PNT. Par ailleurs, et en clôture du colloque, une visite guidée à Aïn el Hout et El Eubbad était organisée au profit des participants.