Après avoir attendu plus d'une année et demie, les habitants de la cité Akid Lotfi ont accueilli avec satisfaction l'achèvement des travaux du centre de soins de proximité, inauguré lundi dernier. Malheureusement, ces derniers ont été surpris de constater que depuis ce jour les médecins présents ne peuvent faire de consultations. Selon les responsables du comité de quartier «El Mousalaha» qui se sont déplacés au siège de notre rédaction hier, le centre en question a été ouvert sans réseau d'assainissement, sans AEP et sans électricité. «Malgré le retard enregistré dans la réalisation de ce centre il a été livré sans réseau d'assainissement, sans électricité et sans eau. Même la clôture prévue pour entourer le centre n'a pas été réalisée» assure le président de l'association. Ce dernier indique que les membres de l'association qui se sont déplacés sur site pour un constat ont effectivement remarqué que les médecins et infirmiers étaient sur place, mais qu'il n'y avait pas de consultation. Les représentants des habitants affirment que cette situation pénalise les habitants de la cité, d'autant plus que la réalisation d'une polyclinique à Hai Akid Lotfi connaît des retards. «D'après nos informations, cette clinique devait être achevée le mois de mars dernier. Malheureusement, elle est toujours en chantier», soulignent nos interlocuteurs. A propos de retard, les membres de l'association signalent que les habitants de la cité attendent toujours le lancement des projets de réalisation d'une auberge de jeunes, d'une salle omnisports, d'une piscine, entre autres, inscrits au profit de la cité. Les représentants de la cité, tout en dénonçant l'insécurité prévalant, ces derniers jours, au niveau de la cité, lancent un appel pressant aux responsables concernés pour inscrire un commissariat de police au profit des habitants. Un appel a été aussi lancé au wali d'Oran pour une visite sur les lieux notamment pour un constat sur la situation des projets livrés et ceux qui sont toujours en suspens.