Le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement vient de relancer le projet du jardin citadin méditerranéen. Un projet qui permettra à la capitale de l'ouest du pays de développer sa politique liée à la préservation de l'Environnement, avec une approche orientée vers la création de nouveaux espaces verts. C'est dans cette perspective qu'une superficie de 380 ha a été retenue pour réaliser ce projet, premier du genre, à Oran. Ce jardin qui s'étalera le long de la frange marine portera sur la concrétisation de plusieurs structures d'accompagnement, à l'exemple d'une bibliothèque, d'un musée, d'un jardin et des espaces de loisirs et de détente. Ce sera un jalon qui contribuera à donner à Oran sa dimension de métropole méditerranéenne que les pouvoirs publics souhaitent depuis plusieurs années déjà. L'étude confiée à un bureau sud-coréen avait également prévu une maison de la Culture, de quoi diversifier la vocation de ce site. Notre interlocuteur indique que le but de ce projet qui a été également retenu pour Alger et Constantine est de préserver la frange marine, une zone où les grands projets ne peuvent être construits, en raison de la nature du sol. Les expertises menées avaient révélé que ce terrain est fragile et ne peut, en aucun cas, abriter de grandes infrastructures destinées notamment à l'habitat ou autre. Ainsi et pour préserver ces terrains de toute pratique frauduleuse, les pouvoirs publics ont jugé utile d'investir dans ce type de projets qui va contribuer à la promotion des espaces verts et surtout à la création des espaces de détente et de loisirs. Des espaces qui malheureusement restent insuffisants à Oran, comme dans d'autres villes du pays. Avec la relance d'un tel projet dans cette zone de Canastel, les Oranais devront s'adapter aux nouvelles donnes écologiques lesquelles appellent au respect de la nature.