Enfin une rencontre académique sur cet art ancestral qu'est la musique andalouse : elle sera organisée conjointement entre l'université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen et le CNRPAH d'Alger (centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques) un établissement qui a été choisi par le ministère de la Culture comme étant le département qui organise les douze colloques programmés durant l'évènement exceptionnel que vit la capitale des Zianides depuis le début de cette année. En effet, dans le cadre de Tlemcen capitale de la culture islamique 2011, le nouveau palais de la culture d'Imama abritera les 13,14 et 15 juin prochains un colloque international sur la musique dite arabo-andalouse et qui verra la participation d'une quarantaine d'intervenants, venus de plusieurs universités étrangères comme l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Finlande, la Tunisie, le Maroc, les Etats-Unis, la Turquie etc. de grands spécialistes, algériens et étrangers, échangeront leur point de vue sur la structure de la nouba andalouse mais aussi sur son mode de fonctionnement et les différentes approches didactiques quant à son apprentissage et donc à sa préservation. Les amoureux de cette musique auront l'occasion d'assister à des communications de haut niveau et qui porteront sur deux grands axes importants : le texte andalou chanté et la musique qui l'accompagne. Depuis une vingtaine de jours déjà, l'université de Tlemcen a mis en place, en partenariat avec l'association musicale «Gharnata», des Masters class pour initier des jeunes de moins de 20 ans à jouer de la Kouitra, du Rebeb et à la pratique du chant : une idée originale qu'il faudrait multiplier dans l'avenir, surtout que les lauréats seront récompensés à l'issue du colloque par décision d'un jury mis en place par la société musicale.