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Une histoire de «QI»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 07 - 2011

Quand les bruits de couloirs ne sont plus audibles, nous nous faisons un plaisir de vous les faire parvenir. Musique.
C'est une histoire de «QI». Paraîtrait-il que le «Quotient Intellectuel» est un indicateur, dans l'absolu, du niveau d'intelligence de l'individu. Paraîtrait-il aussi que les plus intelligents sont souvent sujets aux plus grosses gaffes. Dominique Strauss Khan, «DSK» chez le peuple, s'est prêté, par le passé, au test psychométrique en question et a explosé l'indicateur standard du «QI». Depuis, considéré comme un génie et un théoricien hors pair, il finit par faire une grosse gaffe, alors qu'il était à la tête de la plus grande institution monétaire internationale, le FMI. Il n'est pas le seul, puisqu'un autre génie de l'entreprise et du mangement, l'italien Silvio Berlusconi a conquis l'Italie, mis aux ordres ses institutions et infantilisé son opposition, réduite à des bagarres de clochers, dispose, lui aussi, paraîtrait-il, d'un «QI» hors-normes. Il finit au milieu d'une très grosse gaffe que commettent, en général, les jeunes en plein surplus hormonal et en quête d'affirmation du corps de soi. En Amérique, Bill Clinton, alors président des USA, n'a pu résister aux charmes d'une presque adolescente et s'effondra aux pieds de Monica Lewinsky. Et les pieds, un autre ministre, maire et député français, en a fait un mode d'expression et de jouissance intime : c'est la gaffe de George Tron, aimant soulager le stress et la douleur en massant et en caressant les pieds… des jeunes femmes. Sur les mecs, ça marche pas, paraîtrait-il. Plus loin, le président de la République française, Félix Faure, finit ses jours dans les bras d'une maîtresse. C'était à la fin du 19ème siècle (1899), période où les chercheurs français, prenant la suite des Anglais, mettaient en place le premier procédé de calcul du «QI». On pourrait multiplier les exemples à satiété où le rapport entre le niveau d'intelligence et l'obsession érotique est largement proportionnel. S'il ne faut pas en conclure que les plus intelligents d'entre nous sont les plus portés sur la «chose», comment expliquer les dérapages et bévues de ce genre d'homme politique ? Le pouvoir, estiment certains. Le pouvoir de disposer de tout et de tous. Exercé à un certain niveau, le pouvoir peut entraîner vers la mégalomanie et la paranoïa. Comment protéger celui qui l'exerce des dangers de la mégalomanie ? Par la prévention, soit dans le cas précis par le contre-pouvoir. Ce dernier agit comme une barrière de protection contre les démons de l'absolutisme, voire de la folie, qui guettent celui qui dispose du pouvoir de tout et sur tout. Finalement, en choisissant la démocratie, l'Europe ne fait rien d'autre que s'immuniser du virus de l'absolutisme et de la tyrannie du pouvoir. C'est important pour la survie de l'espèce humaine. Parce que sans système de contrôle, le pouvoir absolu mène, après le besoin de disposer du corps et de l'esprit de «l'autre», à celui de son élimination. Les dictateurs en sont l'exemple type. Ils ne peuvent concevoir l'exercice du pouvoir en dehors d'eux-mêmes. En cas de contestation, ils crient, avertissent puis emprisonnent, assassinent et finissent par un génocide de leurs peuples. La question de départ nous revient à la face : les dictateurs ont donc, selon la logique du «QI», un très haut niveau d'intelligence, un niveau exceptionnel. Là, le doute s'installe et la théorie du «QI» nous mène dans l'impasse. Parce que celui qui dispose du pouvoir, c'est-à-dire, entre autres, le plus intelligent d'entre nous, ne peut avoir des instincts de prédateur ou de tueur. Sinon en démocratie, le peuple qui élit ses hommes de pouvoir passe pour un peuple naïf, voire masochiste. Quant aux peuples sous dictature, ils bénéficient des circonstances atténuantes, puisqu'ils ne choisissent pas leurs dirigeants. Ils les subissent. Du coup, toute cette histoire de «QI» devient ingérable. A fortiori en démocratie, comme c'est le cas aujourd'hui en Europe. Mais alors, comment les «aventures» de DSK, de Silvio Berlusconi, de Georges Tron et bien d'autres ont-elles pris le pas sur les questions sociales et politiques dans le débat européen ? Les seules indications dont nous disposons sont les médias. Les médias les plus populaires et les plus consultés ont et continuent de faire leurs «Unes» sur ces histoires de femmes et d'hommes. Qui les alimentent ? Mystère. Là aussi, la seule «preuve» tangible dont nous disposons nous concerne directement : nous, lecteurs.
La piste que ce soit nous, lecteurs, qui sommes voyeurs et jouisseurs des aventures intimes des autres, surtout ceux du pouvoir, n'est pas négligeable. Punaise, moi qui ne voulais pas m'intéresser à ces histoires de «QI» et de…me voilà piégé. Comme toi, lecteur, mon complice. Et ce n'est pas que l'effet vacances d'été.


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