Selon le neurobiologiste français Bruno Michaud, ce n'est pas si simple : les tests de quotient intellectuel (QI) ne sont que faiblement liés à la taille du cerveau. On sait, en effet, que ce qui est important ce n'est pas le nombre de neurones mais la manière dont ils sont connectés entre eux. De plus, certaines personnes avec un cerveau petit ont une intelligence normale. La taille du cerveau ne fait donc pas tout. De plus, le QI évalue le quotient intellectuel et non le « quotient d'intelligence ». Il ne mesure pas certaines capacités intellectuelles importantes comme par exemple l'intelligence sociale, émotionnelle ou pratique. Comme il n'existe aucune définition précise de l'intelligence, il serait plus juste de parler des intelligences. C'est-à-dire que chacun (fille ou garçon) est plus ou moins intelligent dans un domaine ou un autre. On sait par exemple que les femmes excellent dans les tâches motrices de précision, dans la reconnaissance des sonorités, dans les tests linguistiques. Les hommes sont supérieurs quand il s'agit de reconnaître des figures géométriques, dans des tests de représentation spatiale, dans des exercices moteurs (lancer de fléchettes sur une cible par exemple).