Grève annoncée à l'Office national de météorologie (ONM). Les travailleurs ont décidé, à l'issue d'une assemblée générale tenue le 6 juillet dernier, d'un mouvement de grève au niveau régional à partir de demain lundi. Pour la wilaya d'Oran, un gel d'activité est prévu au niveau de l'aéroport d'Es-Sénia ainsi qu'au niveau des ports d'Oran, d'Arzew et de Bethioua plus l'Institut régional de météorologie, situé aux HLM. Les travailleurs demandent une revalorisation des salaires avec les mêmes taux proposés lors des négociations de la convention collective avec la direction. Selon le secrétaire général de la section syndicale de l'ONM, M. Kourougli Belkacem, « un préavis de grève a été déposé le 10 juillet au niveau de l'inspection de travail. Le dimanche 17 juillet, le délai règlementaire de huit jours aura expiré avant l'entame de la grève, sans aucune manifestation de la part de l'employeur pour résoudre le problème des travailleurs ». Devant cette situation de blocus, le personnel se dit déterminé à aller vers une grève de trois jours qui risque de s'étaler, nous explique le représentant syndical, « si les travailleurs décident de prolonger le mouvement de protestation ». Pour le partenaire social, le personnel de l'ONM est le moins bien payé par rapport aux travailleurs des autres secteurs d'activité. « Le salaire d'un ingénieur ne dépasse pas les 24.000 DA, c'est pourquoi nous revendiquons que nos revenus soient alignés sur ceux des travailleurs du secteur des transports. Chose que le ministre du secteur, lors de sa visite à Oran au mois de mars dernier, a promise sans que cette promesse soit concrétisée », a souligné le représentant syndical. Ce dernier ajoute qu'une « commission a été installée pour examiner le dossier de la revalorisation des salaires. Durant trois réunions, nous avons convenu avec la direction d'une augmentation de 50% plus le payement de reliquats à partir du 1er janvier 2010. Or le 3 juillet dernier, nous avons été informés par le directeur général au niveau d'Alger que la révision de salaires a été fixée à moins de 20% sans effet rétroactif ». Considérant que la direction n'a pas respecté ses engagements, les travailleurs ont décidé donc de geler leur activité jusqu'à satisfaction de leurs doléances.