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Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 07 - 2011

Une élection ou un référendum à score soviétique, en dépit des applaudissements des amis occidentaux, n'a pas un réel souci de crédibilité. Son message, unique et sans équivoque, est de signifier aux opposants une obligation de se taire, de courber l'échine et de s'aligner sur le Makhzen.
Personne ne se fait vraiment d'illusion sur le sens de la moubaya'a du 1er juillet dernier au Maroc et qui n'avait rien à envier aux élections organisées par le défunt ministre de l'Intérieur Driss Basri. Le régime marocain s'est offert un score tellement excessif que le souci de crédibilité est passé au second plan.
Le vrai message du système, qui n'a pas hésité à «mobiliser» des baltaguis à cet effet, en direction des jeunes qui veulent le changement est sans équivoque : «dégagez !». C'est une riposte conservatrice et réactionnaire qui cherche à contraindre des jeunes en rupture avec la très médiévale allégeance, à tradition de soumission, au silence forcé.
Tout aussi clairement, chaque fin de semaine, en organisant ses manifestations, le Mouvement des jeunes du 20 février au Maroc montre de son côté qu'il n'est pas près de renoncer.
Dimanche, des milliers de manifestants se sont à nouveau exprimés contre la «corruption et le despotisme». Après des campagnes de presse hostiles et un référendum destiné à les bâillonner, les jeunes du 20 février font preuve d'une endurance remarquable dans leur lutte difficile en monarchie absolutiste pour le changement et la démocratie. Ceux qui, au Maroc, tablaient sur un reflux de la contestation populaire ou sur l'efficacité de l'intimidation, doivent réviser leurs pronostics.
Même s'ils ne bouleversent pas encore la donne, ces jeunes Marocains s'inscrivent dans le présent et le futur et maintiennent ouverts des débats que l'establishment partisan traditionnel n'ose jamais aborder. C'est le signe que ces jeunes sont portés par une aspiration réelle pour débloquer une situation figée et qui ne peut se satisfaire du saupoudrage constitutionnel auquel s'est livré le régime marocain.
«Gouvernant, Moukhabarate, Sa Majesté le peuple s'adresse à vous !». Le slogan, iconoclaste et un tantinet subversif des jeunes du Mouvement du 20 février, inverse totalement la problématique. Il est clairement inséré dans la tendance actuelle des jeunes dans le monde arabe à se rebeller contre un ordre obsolète, dont la préservation devient coûteuse pour les peuples. Il reste que le chemin au Maroc, comme dans d'autres pays, vers une réelle modernisation sociale et politique est encore long et parsemé d'obstacles.
Le statu quo n'intéresse pas seulement les tenants du pouvoir au Maroc, il est à l'évidence le choix des puissants sponsors occidentaux qui, malgré un discours hypocrite de soutien aux «révolutions arabes», voient avec inquiétude les régimes vassaux trembler sur leurs bases.
Les commentaires laudateurs sur les résultats du référendum sont l'expression la plus directe du double langage et des intentions réelles des Occidentaux. Les révolutions populaires dans le monde arabe ne se sont pas faites contre l'Occident. Mais en soutenant des régimes discrédités et inefficients, l'Europe et les Etats-Unis alimentent concrètement les frustrations populaires. Les jeunes Marocains estiment que, compte tenu des réalités socioéconomiques et de la démographie, c'est une option à courte vue. Ont-ils tort ?


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