En dépit des embuches rencontrées ça et là, les dirigeants de l'USMBA ont, de nouveau, appelé à l'union sacrée. Il est vrai que le club phare de la Mekerra est boudé par ses supporters, car n'ayant pu répondre à leur attente. L'autre gros problème n'est autre que le volet financier, l'ouverture du capital, à deux reprises, n'ayant pas eu les suites espérées par les responsables du club. Le wali Fehim Yahia s'est dit « prêt à assister le club, mais à condition que les résultats soient satisfaisants». A cette déclaration, les dirigeants rétorquent «que sans motivation matérielle, les exigences des pouvoirs publics ne peuvent être totalement satisfaites». Sur le plan de l'effectif et technique, Benyellès, de retour à Sidi Bel-Abbès, a une idée précise sur les potentialités de ses joueurs qu'il a pu jauger au cours de nombreux matches amicaux livrés jusqu'à présent. Il semble que les leçons de la saison écoulée ont été retenues avec le recrutement d'un second gardien de valeur. Selon toute probabilité, la concurrence fera rage à tous les postes, ce qui n'est pas pour déplaire à l'entraîneur. La charge de travail ayant normalement baissé au cours du mois de ramadhan, un regroupement est prévu incessamment à Sidi Bel-Abbès. Car face à l'USM Blida, ex-pensionnaire de l'élite et qui vient d'effectuer un stage satisfaisant en Tunisie, il faudra être au top pour espérer décrocher un bon résultat. Quoi qu'il en soit, le message des dirigeants est clair, à savoir le retour parmi l'élite. «Sinon, on ne serait pas allé ramener un entraîneur de la trempe de Benyellès pour disputer le maintien», dira en substance un dirigeant. A Sidi Bel-Abbès, on attend donc avec impatience la première rencontre contre les Blidéens. La balle est dans le camp des joueurs.