Pour Hassan Hammar, le président du CSA/ESS, présent samedi à Constantine avec son équipe qui a disputé un match amical face au CSC (1 à 0 en faveur du club constantinois), l'Entente va connaître le vrai démarrage d'ici quatre ou cinq matchs. «Je suis confiant pour cette saison, parce que je sais pertinemment que l'équipe va retrouver ses marques », a-t-il déclaré. Invité à expliquer la faible entame de ce début de saison, Hammar a estimé que ce mauvais départ est à imputer au manque d'expérience des nouveaux éléments recrutés après la libération, à l'intersaison, de pas moins de 17 joueurs. « Si nous avions pris la décision de libérer tous ces joueurs, c'est à cause des problèmes énormes créés par quinze d'entre eux. Nous avons gardé une ossature composée de neuf éléments, dont Djabou, Delhoum, Hachoud, Belkaid, Diss et Benhamou, et nous nous sommes renforcés par des joueurs chevronnés tels que Aoudia et autre Belkhodja. Et comme notre préparation a débuté avec un peu de retard, le 7 août, la cohésion tarde à venir », expliquera-t-il. Le dirigeant sétifien a évoqué également le problème d'instabilité au niveau de l'encadrement technique provoqué par le départ de l'entraîneur italien Castellan. « C'est lui qui a voulu partir sans aviser personne. Nous avons alors appelé à la rescousse le Suisse Alain Geiger qui a entraîné la JSK et qui connaît le football algérien », ajoutera-t-il. Quant à l'objectif pour cette saison, et bien que l'équipe soit en reconstruction, Hammar conclura : « Il ne peut être différent des autres saisons passées, à savoir que l'ESS ambitionne de jouer les premiers rôles en visant une place parmi les quatre premiers. Et si les choses vont en s'améliorant au niveau des résultats, pourquoi ne pas viser un titre ? En ce qui concerne la compétition continentale, l'équipe est qualifiée à la coupe de la CAF où elle espère réaliser un meilleur parcours que celui de la saison passée. »