« L'énergie et le développement durable» : est le thème de la conférence internationale qui se tiendra à Adrar, les 29 et 30 novembre prochains. Le comité d'organisation a enregistré plus 500 communications scientifiques, a-t-on appris du Pr Abbassi Ammar recteur de l'université d'Adrar. Notre interlocuteur rassure que la procédure d'évaluation par des experts a été lancée. En effet, des experts du comité scientifique de plusieurs pays (France, Espagne, Indonésie, Arabie Saoudite) ainsi que des experts nationaux des universités algériennes, prendront part à cette opération. Les communications envoyées au comité scientifique de la conférence internationale proviennent de toutes les universités et centres universitaires algériens ainsi que de ceux de la France, d'Espagne, d'Allemagne, des USA, de Tunisie, d'Egypte, de la Suisse, du Canada, du Sénégal et de Jordanie. Les conférenciers débattront durant leur séjour à Adrar, les thèmes sur «l'énergie fossile et son impact sur l'environnement, l'énergies renouvelable en Algérie et dans le monde, la biodiversité, la poly génération en Algérie». Des conférences et des ateliers sont prévus et seront animés par de nombreux experts internationaux en présence des chercheurs algériens, a-t-on appris du Dr Hamouda Messaoud, président de la conférence internationale. II est à noter que grâce à la situation géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaires les plus élevés au monde. La durée d'insolation sur le quasi totalité du territoire national dépasse les 2.000 heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures dans les Hauts Plateaux et au Sahara. L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m² est de l'ordre de 5kwh, sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700 kwh/m²/an au nord et 2.650 kwh/m2/an au sud du pays. La conférence sera l'occasion pour présenter la situation énergétique renouvelable en Algérie et un aperçu sur ce qui se passe dans le monde. En marge de la conférence internationale, une rencontre est prévue avec les représentants des sociétés pétrolières activant surtout au Sud algérien afin de discuter des modalités de coopération surtout en ce qui concerne les besoins de création des spécialités en énergie renouvelable et énergie fossile, des formations dont ces sociètés doivent dire leur mot afin de créer un champ d'application et d'emploi pour les futurs étudiants dans ce domaine. La rencontre sera également l'occasion pour les étudiants et chercheurs algériens d'établir des liens et contacts avec les spécialistes du domaine des énergies renouvelables du monde.