Lors de la récente session ordinaire d'automne de l'APW, après la communication faite par le directeur de l'Education nationale nouvellement installé dans ses fonctions, les élus ont vivement apprécié les réalisations importantes dans le secteur en matière d'établissements scolaires au niveau des trois paliers, cantines scolaires, structures d'internat et de demi-pension, structures sanitaires scolaires, etc. A la faveur de ces réalisations, disent-ils, les élèves peuvent poursuivre leurs études dans des conditions normales, ce qui permet de contribuer à un enseignement de qualité. Malgré tous ces efforts déployés par les pouvoirs publics, des élus se sont interrogés sur le faible taux de réussite enregistré l'année passée à l'examen du baccalauréat. Ils ont appelé le premier responsable du secteur à cerner les véritables causes et apporter les solutions nécessaires. Dans ce sens, un élu a déclaré «les salaires ont augmenté de 40%, les résultats ont diminué de 40%» et de s'interroger «où est la contrepartie ?...». Un autre élu demanda «la transparence dans le recrutement» avec l'appui d'exemples qu'il a cités. Le même élu, lors de la session ordinaire du printemps de l'exerce passé, avait dénoncé vivement certaines pratiques dans les concours organisés par la direction de l'Education nationale que le directeur précédent avait réfutées. Il avait dit : «Lorsque les candidats demandent des résultats des concours, on leur répond les corrections sont au niveau de Aïn Defla, dans d'autres cas à Médéa, ils se rendent plusieurs fois mais sans aucun résultat. Pour les concours professionnels, la direction a organisé cette année le tirage au sort, mais certains avaient l'information qu'ils allaient être dans la lise des admis. L'homme de la rue parle de ces pratiques » D'autre part, le problème porté à la connaissance du directeur des services agricoles est «le manque d'investissements dans l'agriculture de nos jeunes». Des élus ont insisté sur une étroite coordination entre les services concernés de la DSA et les structures qui octroient des crédits. Ceci permettra de combler le déficit constaté en matière de mécanisation et en conséquence avoir un secteur agricole moderne avec l'obtention de rendements à l'hectare performants. Concernant la campagne labours-semailles de la saison agricole 2011/2012, le premier responsable du secteur a déclaré que «tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour atteindre les objectifs assignés».