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Egypte: Les salafistes dans l'antichambre du pouvoir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 12 - 2011

La première phase des élections législatives en Egypte post-Moubarak s'est achevée, hier mardi, au Caire et à Alexandrie, notamment après un second tour qui devrait confirmer la domination du parti des Frères musulmans, le parti Liberté et Justice.
F ace à des salafistes arrivés bons seconds, lors de ces élections alors qu'ils n'ont créé leur parti qu'au mois de février dernier, les FM sont pourtant assurés de remporter, haut la main, ces élections, dont le processus de déroulement est l'un des plus long du monde.
Les élections législatives égyptiennes dont la première phase s'est donc achevée hier mardi, se déroulent en trois étapes lors desquelles 50 millions d'électeurs sur 82 millions d'Egyptiens doivent, en principe, confirmer l'hégémonie des partis islamistes sur la vie politique future du pays. Durant ces élections, l'électorat égyptien doit voter pour désigner les 498 membres de l'Assemblée du peuple (Chambre des députés), tandis que 10 autres seront nommés par le chef de l'armée et chef d'Etat de fait, le maréchal Hussein Tantaoui. Un tiers des sièges de l'Assemblée du peuple seront pourvus via un scrutin uninominal à deux tours, les deux tiers restants étant attribués à des listes élues à la proportionnelle. Le pays est découpé en 27 gouvernorats divisés en 3 groupes, qui votent successivement, chacun sur deux tours de deux jours.
Ces élections ont débuté les 28 et 29 novembre, notamment au Caire et à Alexandrie, où le second tour, entamé lundi, s'est clôturé mardi. Pour autant, les 14 et 15 décembre, les gouvernorats de Suez et Assouan notamment, se rendront aux urnes. Les 3 et 4 janvier, le Sinaï et la région du delta du Nil se prononceront. Les Egyptiens vivant à l'étranger votent pour la première fois lors de ces élections. Ce n'est que vers le 13 janvier que les résultats complets et définitifs seront connus, alors que le processus électoral se poursuivra du 29 janvier au 11 mars avec l'élection de la Choura (Chambre haute consultative), la seconde chambre du Parlement égyptien, et ouvrant la voie, vers la fin de l'année, aux présidentielles. L'enjeu pour les partis d'opposition égyptiens, notamment les Frères musulmans est ainsi important, car il s'agit, ni plus ni moins, que de prise de pouvoir, laissé vacant après la chute du régime de Moubarak. Même si l'écueil de l'armée reste encore en place, les partis islamistes sont assurés de remporter, face à l'opposition libérale, le processus électoral et dominer la vie politique, autant à la Chambre haute que basse du parlement égyptien. Une tendance déjà confirmée avec les résultats du 1er tour qui a été remporté à 65% par les trois partis islamistes (FM, Salafistes et Al Wassat) arrivés en tête, devant les libéraux qui ont totalisé 29,3% des suffrages, mais en raison de leur éclatement, ils ne représentent pas vraiment une force politique alternative au courant islamiste. Lors du 1er tour, le taux de participation a été ramené de 62% à 52%, selon la commission électorale, qui a invoqué des raisons techniques. L'ancien directeur de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, présenté comme un favori aux présidentielles, tempère quelque peu les commentaires, parfois paniqués, sur l'avenir politique d'une Egypte gouvernée par les islamistes.
MISE EN GARDE DES FM CONTRE LES TRUCAGES
«Laissez (les islamistes) gouverner et qu'ils aient leur chance, les gens découvriront que les slogans ne suffisent pas», a-t-il affirmé au quotidien «Echourouk». Pragmatique, El Baradei estime également que les Frères musulmans «ne voulaient pas le monopole du pouvoir», privilégiant, au contraire, une gouvernance de coalition.
Les FM, qui ont obtenu 35% des voix au 1er tour, ont déjà affirmé qu'ils préfèrent mettre en place un gouvernement de coalition, sinon d'Union nationale même avec les partis libéraux. Leur parti, Liberté et Justice, n'a pas révélé s'il compte s'allier aux Salafistes, qui ont obtenu le score de 24% des suffrages.
Le second tour devrait, par ailleurs, confirmer l'avance des FM, qui ont mis en garde contre tout trucage de ces élections. Dans une interview à la télévision, le guide spirituel des FM, Mohamed Badei a affirmé que «nous descendrons dans la rue s'il y a trucage dans les résultats des élections ou manipulation de la constitution».
Une mise en garde qui a valeur d'avertissement contre toute tentation par l'armée de manipuler les résultats de ces élections. Quant au nouveau gouvernement, il devrait être connu ce mercredi. Le nouveau Premier ministre égyptien, Kamal El-Ganzouri, espère que le gouvernement qu'il est en train de former pourra être investi aujourd'hui, mercredi. Il a affirmé achever les consultations pour la composition du gouvernement dimanche» et il «exprime l'espoir que la prestation de serment aura lieu d'ici mercredi», devant le chef du Conseil militaire au pouvoir, le maréchal Hussein Tantaoui.
La formation du gouvernement, attendue mercredi ou jeudi derniers, a été «retardée en raison de changements dans les nominations», selon des sources officielles.


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