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Algérie-Niger: Les frontières sous surveillance
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 12 - 2011

En attendant que leurs deux présidents les certifient, l'Algérie et le Niger sont convenus d'entreprendre des démarches communes pour surveiller leurs frontières respectives contre le terrorisme et la criminalité « sous toutes ses formes ».
C'est ce qui ressort des travaux de la 4 ème réunion du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien qui se sont déroulés, les 18 et 19 décembre derniers, à la résidence «Djenane El-Mithak» sous la présidence des ministres de l'Intérieur des deux pays. La réunion a été ouverte aux représentants des différentes institutions algériennes et nigériennes, entre autres, les walis de Tamanrasset et d'Illizi, les gouverneurs d'Agadez et de Tahoua ainsi que les représentants des administrations centrales. Les responsables des deux pays s'étaient déjà entendus, en décembre 2008, de sous-tendre cette coopération par une autre, celle relative à la circulation des personnes et des biens et ainsi que dans les domaines commercial, agricole et culturel. « Nous sommes à l'écoute de tous ce dont ces populations ont besoin pour leur circulation dans ces espaces », indiquera Daho Ould Kablia. Il signalera au titre d'une « coordination pour prendre en charge les préoccupations des personnes en circulation d'un pays vers un autre », la présence à Agadez d'un consul général d'Algérie et celui nigérien à Tamanrasset. Il évoquera, en parallèle, « une coopération en expertise pour des interventions dans des cas de développement agricole, pour la construction de ponts, de routes et de prévention d'épidémies animales ». Il estime que la foire de l'Assihar peut être ce pont de commerce entre Tamanrasset et Agadez la nigérienne. « On reconnaît qu'il y a des obstacles, l'instabilité, l'insécurité aux frontières, c'est pour cela que nous avons signé une convention de coopération en matière de renseignements pour surveiller les déplacements des groupes terroristes et des contrebandiers ». Il fait savoir, en outre, que «nous avons pris des dispositions spécifiques pour lutter contre ces groupes y compris en constituant des patrouilles mixtes aux frontières de nos deux pays ».
La lutte contre le terrorisme, la criminalité sous toutes ses formes, la lutte contre l'immigration clandestine ont ainsi accaparé le plus gros des discussions entre les deux délégations. Il a été question, à cet effet, de « proposer de nouveaux axes de coopération dans divers domaines tels que l'habitat, le transport, les ressources en eau et la poste.
Les recommandations de ce comité et d'autres -toujours dans le cadre d'une lutte conjointe contre le terrorisme et le crime transnational- doivent être entérinées très prochainement par les présidents algérien et nigérien qui se réuniront à Alger. Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, est en effet attendu, ces jours-ci, à Alger pour une visite d'Etat de quatre jours comme ce fut le cas du président mauritanien et avant lui le président malien. Il est admis que les forces de sécurité tous corps confondus des pays frontaliers du sud de l'Algérie s'échangent régulièrement informations et renseignements avec leurs homologues algériens, notamment depuis la création en 2009 du Comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC) et l'Unité de fusion et de liaison (UFL) dont le siège est basé à Tamanrasset.
L'INTERVENTION SUR LE TERRAIN, «UNE EXCLUSIVITE DES PAYS DU CHAMP»
Regroupant l'Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Mali, le CEMOC a été érigé par les états-majors de ces quatre pays en tant que force d'intervention sur le terrain pour faire face à la menace terroriste et de contrebande d'armes et de drogue qui minent la région du Sahel. Il a été rapporté par la presse que le Nigeria a intégré l'UFL, en novembre dernier, en vue de coopérer dans cette lutte aux côtés des quatre membres fondateurs de cette Union. Cependant, appelés « pays du champ » puisque, comme déjà précisé par le ministre des Affaires maghrébines et africaines «directement concernés par ce qui se passe dans la région », les membres du CEMOC tiennent à ce qu'ils soient considérés comme seuls responsables de la sécurité de leurs frontières et des régions qui leur sont limitrophes et refusent, par conséquent, toute intervention directe d'aucun autre pays qui soit.
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales l'a clairement réaffirmé, lundi soir, lors d'une conférence de presse qu'il a animée avec son homologue nigérien à l'issue des travaux de la 4è session du comité bilatéral algéro-nigérien. « Les pays du champ en ont fait une doctrine, les affaires de sécurité au Sahel relèvent exclusivement d'eux », a-t-il martelé en réponse à une question sur l'adhésion du Nigeria à l'UFL. Doctrine que Daho Ould Kablia affirme avoir été « adoptée et reconnue par les grandes puissances ». Il souligne alors, encore une fois, que « seules les forces de sécurité de ces quatre pays sont habilitées à poursuivre toutes les formes de déstabilisation dans cette zone ». Et pour plus de clarification à ses propos, le ministre ajoute : « Les pays hors champ, lorsque les circonstances l'exigent, peuvent en fonction de ce qui peut les intéresser, coopérer en matière de renseignements. Il n'est donc pas exclu, compte tenu du fait que ces problèmes constituent une source de préoccupation puisqu'ils sont des menaces à leurs intérêts matériels et humains, que ces pays peuvent apporter leurs concours en matière de renseignements, mais il n'est pas question qu'ils interviennent sur le terrain ». Ce qui le laisse reconnaître que « le problème du Sahel a dépassé les frontières des pays du champ et menace beaucoup d'intérêts ». Ould Kabila réfute par ailleurs, le fait que l'Algérie ait soutenu la Mauritanie et le front Polisario dans une opération de lutte antiterroriste. « L'Algérie n'a apporté aucun soutien de cette nature à qui que ce soit. Elle ne le fait que dans le cadre du CEMOC », a-t-il dit. Son homologue nigérien, Abdou Labo, le confortera dans ses propos en ajoutant : « Je ne saurai confirmer ces dires, les Etats du champ sont connus ». L'allusion concerne le front Polisario qui n'en fait pas partie.


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