Les travaux de renouvellement du réseau d'assainissement, engagés depuis plusieurs mois, à la rue Talha Larbi, dans le quartier Ibn Sina (ex Victor Hugo) seront achevés dans les tout prochains jours, apprend-on de sources proches de la commune d'Oran. Les entreprises engagées pour la concrétisation de ce projet sont actuellement en phase de bitumage de cette artère, très fréquentée par les automobilistes. Outre la réalisation du réseau d'assainissement, les travaux ont consisté en l'élargissement de cette artère qui, a l'issue des travaux, a été transformée en artère à double voie. Selon nos sources, les travaux ont connu quelques retards, car au départ le projet prévoyait le renouvellement du réseau d'assainissement sur une cinquantaine de mètres, mais au fur et à mesure des travaux, les services techniques ont constaté qu'il fallait intervenir sur plus de 300 m, ce qui a nécessité plus de temps pour achever les travaux. En parallèle aux travaux de renouvellement du réseau et de l'élargissement, d'autres travaux d'aménagement des trottoirs, la réhabilitation de l'éclairage public, entre autres, ont été réalisés, ce qui a donné un tout autre visage à ce tronçon. Il y a lieu de souligner que le problème de renouvellement du réseau d'assainissement a été l'une des principales doléances des habitants de ce quartier. En effet, la défection du réseau a été à l'origine de plusieurs inondations dans ce quartier populaire notamment lors de fortes précipitations. Pour parer à ce problème, les responsables concernés ont opté pour le renouvellement de la partie défectueuse du réseau et pour d'autres travaux, dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des habitants, notamment le traitement de la voirie et l'éclairage public. Il y a lieu de rappeler que dans le cadre du programme d'élargissement des grandes artères à Oran, une enveloppe de 8 milliards de centimes avait été consacrée à l'élargissement du chemin vicinal n°9, longeant la mosquée de Haï Dhaya, ainsi que la rue Talha Larbi. Une fois achevés, les deux projets pourront assurer une meilleure fluidité de la circulation, notamment à l'intersection de la mosquée de Haï Dhaya, qui est considérée comme un point noir du trafic dans cette zone.