Une réunion a eu lieu lundi soir au siège du club et à laquelle ont pris part les présidents des sections du basket-ball, du cyclisme, du judo du ZAT et du vice-président de la SPA/CRT. Il ressort de cette réunion que le dénominateur commun n'est autre que le manque de moyens financiers pour parachever le parcours et la réalisation des objectifs. L'occasion était propice pour clarifier la situation devant un parterre de présents. Pour le CRT- SPA, c'est son vice-président, Drif Nor Eddine, qui a précisé que les caisses du club sont vides. Et pourtant, l'équipe caracole en tête du tableau, à mi-chemin du championnat, avec une avance de cinq points sur son poursuivant immédiat, l'US Remchi. Selon son porte-parole, pour faire entamer le championnat, les dirigeants ont été dans l'obligation de puiser sur les fonds destinés à l'achat d'un bus (1 milliard de centimes) dans le cadre du professionnalisme. Une partie a servi pour éponger les dettes et l'autre pour couvrir les frais de fonctionnement. Mais cela s'est avéré insuffisant, même si les caisses du club ont été renflouées par un pactole du CSA qui s'élève à 400 millions de centimes. La reprise du championnat, prévue pour le 22 janvier, s'annonce très difficile. Le club a de grandes ambitions pour retrouver l'élite. Mais pour cela, il va falloir trouver les ressources nécessaires pour continuer sur cette lancée. Des ressources financières sont indispensables, pour se renforcer durant ce mercato, d'autant que les dirigeants ont l'intention d'engager trois nouveaux joueurs. Concernant l'effectif, ce dernier sera dégraissé par la libération de trois joueurs, sur avis du staff technique. Toutes ces incertitudes poussent les dirigeants du CRT à lancer un appel pressant en direction des pouvoirs publics pour les aider à solutionner le problème financier. Le vice-président du club ne manquera pas, comme d'ailleurs tous les autres présidents présents, de remercier vivement le P/APC d'Aïn Témouchent pour sa contribution et son soutien moral et financier durant les situations difficiles. Le second intervenant sera le président du Zidoria, club opérant dans la même division que son voisin le CRT. Le Zidoria occupe malheureusement la dernière place. Le porte-parole du ZSAT fera savoir que cette chute libre est liée aux problèmes financiers. En effet, le Zidoria n'a reçu qu'une modique subvention de 300 millions de centimes dont un tiers aura servi pour payer les frais d'engagement. Le Zidoria vit une situation financière pénible tout comme le CRT, ce qui nécessite l'aide des pouvoirs publics. Les présidents des sections basket, judo et cyclisme vivent le même problème financier. Les basketteurs occupent la troisième place du championnat pour un budget de 210 millions de centimes, alors qu'ils doivent effectuer quinze longs déplacements (06 à l'est du pays et 09 dans l'Algérois). Le cyclisme, quant à lui, n'aurait bénéficié pour le moment que de 13 millions de centimes, alors que la section compte un champion d'Algérie junior. La section judo demeure le parent pauvre du sport individuel à Aïn Témouchent avec des caisses vides.