L'opération «une forêt urbaine pour chaque commune» semble en bonne voie. Dans ce cadre, on apprend que la Conservation des forêts de la wilaya d'Oran prévoit la création de 13 nouvelles forêts urbaines. Ces projets dans le domaine forestier ont été proposés au ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Le but de ces actions est de préserver le massif forestier. Aussi et conformément au décret de 2006 sur l'investissement privé dans les sites de loisir, une étude sur la promotion du tourisme forestier a été lancée. L'étude va prendre en considération les forêts devant abriter des sites de loisirs et de détente pour les familles, surtout que le wilaya dispose d'un potentiel forestier très important dont plusieurs sites ne sont pas exploités. Pour une superficie totale de 45.000 hectares de massifs forestiers, seulement quatre forêts urbaines sont exploitées à Oran. Il s'agît des forêts de Madagh et de M'sila dans la daïra de Boutlelis, Bel Horizon et Coca à Oran et la montagne des Lions à Sidi Benyebka. La Conservation des forêts a également tracé un ambitieux programme pour la création de plusieurs forêts urbaines et périurbaines à travers le territoire de la wilaya. Il est ainsi prévu la création d'une forêt urbaine récréative s'étendant sur une superficie de 22 hectares à Haï El Menzah (ex-Canastel) à l'extrême Est de la ville, comportant des aires de jeu pour les enfants et des espaces de détente pour les familles. Par ailleurs, un nouveau programme de plantation de différents types d'arbustes sur une superficie dépassant les 30 hectares, dans le but de protéger les zones humides, a été lancé en 2011. Ce programme consiste essentiellement en la création de «petites forêts» pour constituer un abri aux oiseaux migrateurs au niveau des régions précitées. Certaines zones humides ne disposent pas de conditions favorables pour accueillir ces oiseaux, en raison de la rareté de l'eau et de l'alimentation et cela à cause de plusieurs facteurs négatifs dont la pollution, les conséquences de l'érosion et le pompage des eaux souterraines, ainsi que l'extension urbaine, selon l'avis de plusieurs experts. Ces effets négatifs que subissent ces espaces se répercutent sur les oiseaux migrateurs qui traversent ces zones «dont le nombre ne cesse de diminuer de jour en jour. Les agents de la Conservation des forêts ont recensé, au titre du comptage hivernal international durant la période du 16 au 21 janvier 2011, quelque 45.000 oiseaux englobant 38 espèces, alors que ce nombre était de 98.000 en 2009 et près de 200.000 en 2008.