Les Algériens sont de plus en plus nombreux à posséder une puce puisque, selon l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), ils sont 35,2 millions d'abonnés en 2011, soit 2,5 millions d'utilisateurs de plus par rapport à 2010, alors qu'en 2005, ils ne dépassaient pas les 10 millions d'abonnés, soit plus de 30% de la population et se classant tout de même troisième en Afrique, derrière l'Afrique du Sud et le Maroc. Au total, ce sont 35.228.893 Algériens qui sont abonnés à la téléphonie mobile, à travers les 3 opérateurs de la téléphonie mobile qui se partagent le marché national, d'où un taux d'accès estimé à plus de 95% de la population du pays au mobile. Selon toujours les chiffres de l'ARPT, Djezzy occupe la première place chez les opérateurs avec 46,81% de ces parts de marché en 2011 avec 16.490.690 abonnés en hausse par rapport à l'année d'avant où il comptabilisait 15.087.393 abonnés. Pour sa part, l'opérateur historique, Algérie Télecom Mobilis compte 10.280.098 d'utilisateurs également en augmentation par rapport à 2010 avec 29,18% de parts de marché. Quant à Nedjma, ce sont 8.458.105 Algériens qui lui font confiance contre 8.245.998 en 2010, soit un taux de 24,01% de pénétration du marché. C'est Djezzy qui a enregistré la croissance la plus importante par rapport à 2010 en gagnant près de 1,5 million de nouveaux abonnés, alors que le dernier arrivé sur le marché algérien, Nedjma, a enregistré quelque 200.000 nouveaux clients. Ce bilan dépasse, et de loin, les prévisions établies en 2004 qui tablaient sur 10 millions d'abonnés à l'horizon 2010 et 23 millions d'utilisateurs en 2015. Par ailleurs, et prévu pour le premier trimestre de cette année, le lancement de la téléphonie de troisième génération (3G) a été retardé jusqu'au 1er semestre de 2012, un retard motivé par des «raisons purement techniques». Les trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie sont sur les rangs pour l'acquisition de la 3G alors que l'Etat a décidé du report de l'ensemble du processus d'octroi de la licence 3G des trois opérateurs de téléphonie mobile qui, après le retrait du dossier de candidature en septembre, se sont rendus compte qu'il leur fallait plus de temps pour préparer leur dossier de soumission.