Les résultats du concours d'accès aux 220 postes de formation-emploi d'aide-soignant, dont les épreuves ont eu lieu le 29 décembre dernier, seront affichés la semaine prochaine, a-t-on appris auprès de la direction générale de l'Institut national de Formation supérieure paramédicale (INFSP), sis avenue Mohamed Khémisti. Signe de l'engouement porté pour cette formation sanctionnée par un diplôme d'Etat et un emploi dans une structure hospitalière, le nombre des candidats à ce concours avait dépassé les 1.500. Il importe de rappeler que les candidats à une formation en paramédical, synonyme d'un accès direct à l'emploi en fin du cursus, ont dû patienter en raison du retard accusé dans l'ouverture des inscriptions pour l'accès aux deux instituts publics qui dispensent cette formation, dans la wilaya d'Oran, à savoir l'INFSP-Emir (sis avenue Khémisti) et l'INFSP-Es Salem (sis St Hubert). Cette situation ne concernait pas uniquement Oran, mais elle était valable pour l'ensemble des écoles publiques de formation paramédicale, à travers le territoire national. En fait, le coup d'envoi des inscriptions était tributaire d'un arrêté interministériel, qui devait définir les conditions d'accès, le niveau requis pour chaque spécialité, les modalités d'inscription, le nombre de postes à pourvoir, entre autres détails. Accessibles à tous les niveaux d'études et offrant de bons débouchés, les formations paramédicales attirent, chaque année, de nombreux étudiants à Oran. La perspective d'aider autrui et les recrutements massifs opérés, chaque année, rendent le domaine très attractif. Dans ce secteur très réglementé, décrocher un titre ou diplôme d'Etat est indispensable pour pouvoir exercer. Conséquence de l'attractivité de ces filières qui offrent chaque année, un nombre de places limité : l'entrée est sélective. Dans les spécialités qui séduisent le plus les jeunes, la concurrence est rude. Une fois cet obstacle franchi, les formations paramédicales ont pour point commun, d'être très «professionnalisantes». Les cours théoriques sont mis en application par de nombreux exercices de travaux pratiques et stages dans les structures hospitalières que compte la wilaya, notamment le CHU et l'EHU. Secteur de la Santé oblige, les métiers du paramédical sont très réglementés.