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Transport: Les « hacharates », ces clandestins grand format
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 02 - 2012

En dépit des mesures répressives qui ont été récemment consignées dans le code de la route, l'anarchie caractérise grandement le secteur du transport dans la capitale de l'Ouest. Cet état de fait est hautement illustratif à travers la multitude de véhicules légers et utilitaires qui activent ostentatoirement dans l'illégalité. En effet, de vieux fourgons, aménagés pour la circonstance, concurrencent les autobus sur nombre d'itinéraires, notamment sur les lignes reliant la ville aux quartiers populeux comme ceux de Petit Lac, El Barki, Bastié et Victor Hugo où encore les localités limitrophes de la ville d'Oran comme El Kerma et Haï Nedjma (ex-Chteïbo).
Ces fourgons aménagés sont appelés communément « hacharates » (insectes) par les Oranais. « A la moindre petite incartade, je me fais rappeler à l'ordre par un agent de l'ordre public, qui dans la majorité des cas me dresse un procès-verbal. A mon humble avis, il est logique de se demander comment ces transporteurs clandestins qui, en sus, ne respectent par les règles du code de la route, parviennent-ils à passer inaperçus », s'est insurgé avec véhémence le propriétaire d'un bus, visiblement outré, assurant la navette entre le centre-ville et le quartier d'El Barki. Notre interlocuteur dénonce ce qu'il qualifie de « concurrence déloyale imposée par des fourgons activant dans l'illégalité et en toute impunité », avant de renchérir : « Tout le monde sait qu'il existe un arrêt de bus, réservé essentiellement aux clandestins au niveau du boulevard Adda Benaouda, dans le quartier Plateau St Michel. Avec les travaux du tramway, ils stationnent maintenant aux abords de l'Institut des Sciences médicales, au bout de la rue des frères Bouchakour, avec tous les désagréments causés à la circulation automobile. » Des altercations ont même opposé des professeurs et des étudiants aux conducteurs de ces fourgons, qui obstruent souvent l'entrée dudit Institut. Le même constat est relevé sur la navette Oran - El Hassi. Les transporteurs clandestins disposent d'une station terminus au niveau du lieudit « Tir au Pistolet », non loin de la direction des impôts. Au fil du temps, l'usager, qui regagne son domicile en fin de journée, ne semble plus accorder d'importance à cette infraction. Dans la plupart des cas, il se dit même être satisfait de cette situation. « Du moment que les responsables concernés n'ont pas daigné résoudre le problème de l'insuffisance des moyens de transport, je ne vois pas pourquoi ils empêcheraient ces transporteurs clandestins d'activer. Car eux au moins ont eu l'intelligence de combler ce vide », a commenté un père de famille demeurant à Haï Bouâmama. La même remarque a été formulée par un habitant d'une localité côtière du littoral Ouest. « En fin d'après-midi, hiver comme été, hormis les clandestins, rares sont les véhicules assurant la navette entre Oran et la daïra de Aïn El Turck, qui sont disponibles. La seule alternative qui nous reste est de solliciter les services d'un clandestin. Pour un smicard ce n'est pas évident, mais je n'ai pas le choix. Ce malheureux état de fait devrait constituer la priorité des débats lors des conclaves regroupant les autorités locales », a-t-il ajouté avec une pointe de dépit. Le chantier des travaux de tramway, qui viennent d'être entrepris au niveau de la place du 1er Novembre, où est située la station de taxi assurant ladite navette, sont en grande partie à l'origine de moult problèmes causés aux usagers. « C'est en fin d'après-midi que nous endurons le calvaire pour trouver un taxi clandestin en maraude.
Cela est inconcevable pour nous autres usagers, qui trouvons d'énormes difficultés pour regagner notre lieu de résidence après une dure journée de travail », a fait remarquer un habitant de la localité côtière de Bouiseville, dans la daïra de Aïn El Turck. Faisant fi aux règles édictées par le code de la route, les véhicules de transport clandestin sillonnent à tombeau ouvert les routes de la cité éponyme de Sidi El Houari. Ils exploitent ainsi l'anarchie, qui va crescendo, prévalant dans le secteur du transport et ce, au grand dam des usagers.


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