La session ordinaire de l'APC de Constantine, s'est tenue hier, avec un ordre du jour dominé par l'attribution de marchés et avenants concernant l'éclairage public, les travaux de réhabilitation du siège de l'état civil, le goudronnage des rues et la location de locaux, alors que le dossier afférent au nouvel organigramme de ladite assemblée, a été reporté pour une session extraordinaire, qui sera fixée ultérieurement. Ainsi l'aménagement du siège de l'état civil, dont le montant a été estimé à 1 milliard de centimes, a nécessité encore, la signature d'avenant et une rallonge financière globale de près de 2,3 milliards de centimes. Les travaux concerneront la peinture et le ravalement des façades du bâtiment, d'une part, et la réalisation d'aménagements intérieurs dudit siège. Le directeur du service de l'état civil, M. Bousbaâ, approché en marge de la session, dira, «qu'à terme, il sera complètement relooké et modernisé, avec la disparition des guichets et un affichage électronique qui aura pour effet une meilleure prise en charge des usagers, avec un temps écourté dans le traitement des dossiers». Concernant l'opération de goudronnage des rues qui touchera la quasi-totalité des quartiers et artères de la ville, les premières actions concernent 7 grands quartiers, dont les marchés ont été remportés par une unique entreprise. Chose qui n'a pas été du goût de certains élus qui ont émis des réserves, auxquelles le maire a expliqué que d'abord c'est réglementaire puisqu'il s'agit de l'offre la moins disante. Et qu'en tout état de cause, ajoutera-t-il, il y a lieu d'avertir l'entrepreneur qu'il n'est pas question qu'il procède à l'ouverture des chantiers, l'un après l'autre. Il faut que les travaux des différents quartiers et artères du marché démarrent tous en même temps, faute de quoi les marchés seront donnés à d'autres ou il y aura des pénalités de retard. La location d'une bâtisse située à la zone industrielle « Palma» et faisant partie du patrimoine de l'APC, à l'entreprise publique de gestion des espaces verts, a également fait débat et suscité l'opposition de certains des membres du conseil municipal. C'est surtout le prix de 50.000 DA mensuel de la location qui a provoqué l'ire d'opposants. Ces derniers, sous prétexte que l'entreprise en question est une EPIC (établissement à caractère commercial), trouvent que le prix est assez bas. Le maire, est intervenu pour dire que « s'il est vrai qu'il s'agit d'une EPIC, il n'en demeure pas moins qu'elle est toute récente et que de toute façon le bail est de seulement trois ans renouvelables et si on voit qu'elle a bien décollé et réussi, rien ne nous empêche de revoir le montant du loyer». Les délibérations concernant le reste des transactions de marchés afférents à l'hygiène et l'assainissement, aux finances et à l'urbanisme avec la présentation de deux plans d'occupation des sols (PDOS) relatifs à la cité du 5 Juillet et de celle des Mûriers, ont été votés et adoptés sans trop d'opposition.