Les membres de l'APC de Constantine se sont réunis, jeudi dernier, en session extraordinaire afin de trouver des solutions urgentes au problème des marchés informels qui ne cessent d'envahir les quartiers du centre-ville depuis près de deux mois. Une commission formée de représentants de l'agence foncière, de la direction du commerce et de la mairie, a été chargée de cette mission. Cette commission, après avoir fait une étude sur la possibilité de légaliser ses activités, a décidé d'ouvrir de nouveaux marchés de type parisien. Quinze terrains appartenant aux neuf secteurs urbains de la commune de Constantine ont été choisis: sept destinés aux marchés quotidiens et huit aux marchés hebdomadaires. Ainsi, les cités Ziadia, Benchergui, les Mûriers, 1100 logements à Zouaghi, Belle vue, El Manchar, Kouhil Lakhdar, 5 Juillet 1962 et Sidi Rached, bénéficieront de marchés quotidiens aménagés avec des plate-formes goudronnées et autres commodités. Concernant les marchés hebdomadaires, ils seront installés dans les cités de Bab El Kantra, Boudraâ Salah, Boussouf, Sidi Mabrouk, 564 logements à Zouaghi, Belle vue et Sidi Rached. Une proposition a néanmoins suscité la polémique; elle a trait au choix de la placette, située à la rue Tatache Belkacem, servant actuellement de lieu de stationnement. Les membres se sont interrogés sur le sort de ce parking, encore exploité en location. Reste à savoir si les propositions, émises sans prendre en considération l'avis de la population, ne produiront pas l'effet inverse en créant une autre tension dans les quartiers retenus. En ce sens, le P/APC a affirmé: «Il n'y a pas d'autres solutions, les marchands ne veulent pas activer ailleurs.»