Le projet de jumelage Algérie-Union européenne dans le domaine de l'évaluation de la conformité, chapeauté par le ministère de l'industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement (MIPMEPI) a été clôturé hier, après 18 mois de travail. Pas moins de 524 cadres ont été formés et informés lors de 13 jours de séminaire programmés et 53 jours de formation. Les bénéficiaires de ces formations de coopération technique sont le MIPMEPI, l'institut algérien de normalisation (IANOR), l'organisme algérien daccréditation (ALGERAC), l'office national de métrologie légale (ONML). Ils ont tous présenté hier, leur bilan, lors du séminaire de clôture de ce programme de jumelage, à l'hôtel Hilton. Les organismes concernés par ce jumelage ont tous attesté que le bilan est positif. Sachant que cette coopération technique a été conclue avec des organismes européens telles, l'association française de normalisation (AFNOR), l'institut de normalisation allemand (DIN) et l'institut fédéral de recherches et d'essais de matériaux allemand (BAM). Cet accord dans le domaine de l'évaluation, explique Abdelaziz Guind, directeur de l'unité de gestion du programme, permet l'harmonisation préalable de la réglementation technique de notre pays avec celle de l'UE, ainsi que l'adoption d'une approche en matière d'évaluation de la conformité similaire à celle de l'union européenne. Notant, que l'Algérie avait choisi deux secteurs prioritaires pour ce programme de conformité appelé ACAA. Il s'agit des produits de la construction et des produits électriques basse tension. L'objectif à atteindre est de favoriser la circulation des produits industriels entre l'Union européenne et un pays tiers. M. Guind a précisé que ce programme de jumelage est dans sa première phase, et cela concerne plusieurs secteurs, celui de l'eau, des services des impôts qui seront clôturés dès la première semaine du mois de juillet, avec le programme de jumelage de conformité de la qualité, qui vient d'être clôturé aujourd'hui. Deux projets seront prolongés pour trois mois supplémentaires, il s'agit du jumelage de la concurrence et celui de l'artisanat. Une quinzaine de jumelages est prévue pour la deuxième phase de la période allant de 2012 à 2015. Ces jumelages seront financés par l'UE, à hauteur de 30 millions d'euros.