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Les bijoux de fantaisie font recette : L'or trop cher, vive le toc !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 07 - 2012

La flambée des prix de l'or pousse nombre de jeunes femmes à se rabattre sur le plaqué or. Ce commerce a tout naturellement sa place au niveau des grandes artères d'Oran comme la rue Larbi Ben M'hidi, Khemisti ainsi que dans le marché de M'dina J'dida.
Alors que le gramme de l'or varie entre 5.000 et 6.000 dinars, une parure en plaqué or coûte évidemment nettement moins cher. Ainsi, le prix de boucles varie entre 200 et 2.000 dinars. Les bracelets entre 500 et 2.000 dinars, les chaînes entre 1.000 et 2.500 et la parure entre 4.000 et 15.000 dinars, selon le pays d'origine du produit et la qualité. Les clientes, quant à elles, ne manquent pas d'afficher leur totale satisfaction face au riche choix proposé. «Il s'agit de bijoux importés de Chine, de Turquie et de France. La plupart de ces bijoux de fantaisie sont en cuivre et trempés dans un bain composé de traces d'or et de produits chimiques. Selon les normes admises, la durée de vie est de dix ans», dira le propriétaire d'un magasin de joaillerie de bijoux de fantaisie, installé au centre-ville. «En plus de la compétitivité des prix, les modèles fantaisie et en plaqué or sont très beaux et les bijoux en or ne peuvent pas rivaliser en matière d'esthétique», a remarqué une accro du plaqué or. Bien sûr, les bijoux français sont les plus beaux et les plus chers et ceux importés de Chine sont les moins coûteux. En effet, acheter de nos jours un bijou en or massif équivaut à dépenser une fortune, nonobstant les risques de vol ou de perte.
Cet état de fait explique l'engouement sans précédent des femmes pour ces bijoux qui leur permettent de rester coquettes sans toutefois se ruiner. Elles peuvent trouver le petit bijou cédé pour quelques dinars tout comme elles peuvent opter pour de véritables œuvres d'art, certes bien plus chères, mais toutefois restant bien en deçà du prix demandé pour les bijoux en or. Lors des fêtes où les femmes mettent tous leurs bijoux, il est véritablement difficile de déterminer qui porte des bijoux en or véritable, vu la finesse et le travail artistique des bijoux de fantaisie.
Les futures mariées ne sont pas en reste. Certaines estiment qu'après l'augmentation du prix de l'or à 4.800 et 5.300DA le gramme, l'achat du plaqué or demeure une issue de secours. Pour ou contre cette culture du plaqué or ? Les avis divergent. «J'ai acheté une bague très jolie à 1.200 dinars, personne n'a remarqué que c'était du plaqué. Mon amie n'achète que ça, et j'ai toujours pensé que c'était de l'or jusqu'au jour où elle m'a dit que c'est du plaqué or», dira Linda, secrétaire. Et d'ajouter : «Seuls les spécialistes peuvent faire la différence entre les bijoux en or et ceux en «toc» ». «Moi, je suis contre les bijoux de fantaisie car si tu es dans le besoin et tu décides de les vendre, ils n'auront aucune valeur. Je préfère rester sans bijoux que d'acheter du plaqué or», souligne Fatima, femme au foyer. «Nos traditions veulent que l'Algérienne ait son coffre de bijoux. Le mariage aussi impose l'achat de bijoux. L'épargne familiale en Algérie est conditionnée par l'achat de bijoux, c'est pour cela que les bijoux de fantaisie ne remplaceront jamais l'or», ajoute Fatima. Mais force est de constater que la hausse des prix de l'or a poussé de nombreux jeunes à reporter leur mariage à une date ultérieure et certains bijoutiers à baisser rideau devant le manque de clients. Les bijoutiers sont unanimes à reconnaître que, depuis quelque temps, plus d'une année, leur commerce stagne devant la flambée du prix de l'or, une situation jamais vécue auparavant.


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