Six personnes sont mortes par noyade à travers les plages d'Oran, depuis l'ouverture de la saison estivale, le 1er juin dernier. Des noyades ont été enregistrées dans les plages non autorisées à la baignade où en dehors des heures de surveillance, notamment à Bousfer, Ain Franine, Ain El Turck et Mers El Hadjadj. Les 34 plages autorisées à la baignade, cette année, à Oran, ont enregistré, depuis le 1er juin courant, un flux de 1,4 million d'estivants, selon des sources de la Protection civile, appelant les citoyens à respecter les consignes de sécurité. Ces dernières appellent les estivants à ne se baigner que dans les plages surveillées et à observer scrupuleusement les règles de sécurité, afin d'éviter l'irréparable. Malgré les appels de la Protection civile interdisant la baignade nocturne et celles dans les zones rocheuses et en dehors des heures de surveillance, des jeunes continuent à narguer les dangers et ignorer les orientations des agents de la Protection civile. L'inconscience des baigneurs qui ne respectent pas les consignes de sécurité leur coûte souvent la vie et complique le travail des agents des services de la Protection civile présents dans les 34 plages ouvertes cette année, à la baignade. En effet depuis le mois dernier, les plages d'Oran connaissent une affluence particulière et même durant la nuit, la baignade est devenue courante. « Nous sommes venus jusqu'ici pour profiter de la plage, et ce n'est pas la nuit qui va nous en priver», justifient deux jeunes. Le pire dans tout ça c'est le fait de voir des enfants de 10 ou 11 ans, barboter inconsciemment dans l'eau, sous le regard, parfois amusé, de leurs parents ; alors que la nuit, par manque de visibilité, les risques de noyade ne font qu'augmenter. Selon la Protection civile les plages ne sont pas surveillées la nuit. Notons que deux équipes de plongeurs seront mobilisées la nuit, durant le mois de ramadhan prochain qui coïncide avec la saison estivale, pour la troisième année consécutive.