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Sahara Occidental : Droite ou gauche, Paris toujours alignée sur les thèses marocaines
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 07 - 2012

Ce n'est ni une surprise, ni un secret: la France actuelle, qu'elle soit dirigée par la droite ou la gauche, reste toujours le soutien le plus fidèle aux thèses expansionnistes du Maroc, au Sahara Occidental.
A peine l'épisode Sarkozy estompé, voilà que la France officielle réitère, sans grande retenue du reste, son plein appui à l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, et, dans la foulée, se dit respectueuse des résolutions de l'ONU sur ce dernier conflit de décolonisation en Afrique. De passage au Maroc où il a visité des projets d'habitat financés par la France, le ministre français chargé du Développement Pascal Canfin, a affirmé que la France «appuie» toujours le ‘plan d'autonomie' proposé par le Maroc, pour résoudre le conflit du Sahara Occidental. Lors d'une conférence de presse à Rabat avec le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères Youcef Amrani, il a déclaré que la France réitère cette position «qui n'a pas changé». «Nous appuyons le plan d'autonomie marocain qui est pour nous, la seule proposition crédible sur la table des négociations», a-t-il précisé, ajoutant que la France «soutient» aussi la «recherche d'une solution politique à cette question sous l'égide des Nations unies et conformément aux résolutions qui ont déjà été adoptées». Le soutien, sans faille, de la France aux thèses marocaines, quant à l'avenir du Sahara Occidental, vient jeter une ombre sur les espérances des uns et des autres quant à un certain recul, attendu de la part de la gauche, quant à la situation actuelle d'impasse dans laquelle la décolonisation de ce territoire a été créée par Rabat. Les déclarations de Canfin battent en brèche les affirmations, dimanche dernier à Alger, du chef de la diplomatie française Laurent Fabius sur la recherche des moyens d'arriver à une paix durable dans la région. D'autant que les efforts de tous sont actuellement requis pour lutter contre la grande menace du terrorisme au Sahel, et qui met entre parenthèses tous les efforts de développement de ces vastes territoires.
Pour autant, la France a toujours bloqué les résolutions de l'ONU sur l'avenir du Sahara Occidental, notamment dans la mise en oeuvre du plan onusien du référendum d'autodétermination, que Rabat a toujours ignoré, bloqué, sinon saboté depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu et l'apprêt des combats en 1991.
Le plan d'autonomie est la seule proposition mise sur la table par les autorités d'occupation marocaines, lors des négociations organisées sous l'égide des Nations unies et menées par l'envoyé personnel du SG de l'ONU, le diplomate américain Christopher Ross. Par contre, le Front Polisario a, lors des différents rounds de ce processus, déclaré qu'il est ouvert à toutes les propositions sur l'avenir du territoire, mais à travers un référendum au cours duquel les Sahraouis s'exprimeront librement sur leur avenir politique.
Les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui se tiennent à Manhasset, près de New York, sont pour le moment gelées, le Maroc ayant entre temps récusé l'envoyé personnel de Ban Ki Moon, l'accusant de partialité. Une manoeuvre habituelle de la diplomatie marocaine pour renvoyer indéfiniment la résolution d'un conflit né de l'invasion du Sahara Occidental en 1975 par les troupes marocaines.
Dimanche à Alger, Laurent Fabius avait souhaité un rapprochement des positions du Maroc et de l'Algérie sur ce dossier, précisant que la position de la France était celle «défendue par les Nations unies». En fait, ‘'il n'y a aucune contradiction, fait-on valoir aujourd'hui au Quai d'Orsay, le plan d'autonomie est une bonne solution, mais cela relève de l'Onu''. Selon un responsable du Quai d'Orsay, interrogé par RFI, le règlement du conflit entre Sahraouis et Marocains a peu de chance d'aboutir avec les Nations unies, qui depuis vingt ans n'ont pas réussi à désensabler l'épineux dossier. « Il ne faut pas se leurrer, ajoute-t-il, la solution passera par une réconciliation entre l'Algérie et le Maroc''. A Alger, Laurent Fabius avait insisté sur la dynamique de rapprochement engagée entre ces deux nations du Maghreb, en proposant même, si les Algériens et les Marocains le souhaitaient, l'aide de la France. Paris, en somme, quelle que soit sa couleur politique, ne veut pas changer de fusil d'épaule, quant au conflit sahraoui, le dernier dossier de décolonisation en Afrique, encore sur la table des Nations unies.


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