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Rapport 2011 du département d'Etat sur le terrorisme : Aqmi isolé en Algérie, ses «emplettes» en Libye inquiètent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 08 - 2012

Le rapport 2011 du département d'Etat sur le terrorisme qui vient d'être rendu public paraît décalé par rapport à l'évolution de la situation au Sahel dans la continuité de la guerre en Libye. Il constate néanmoins un isolement d'Aqmi en Algérie et une «présence préoccupante» au Sahel. Entre-temps, les djihadistes ont transformé cette «présence» en mainmise sur le nord du Mali.
Le rapport annuel 2011 sur le terrorisme du département d'Etat américain est, sans surprise, conforme à l'agenda politique américain : il érige, une fois de plus, l'Iran comme le principal soutien mondial au terrorisme. Sans surprise, le «mal iranien» vu de Washington se situe dans le soutien que Téhéran apporte aux groupes de résistance, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. Le second constat, qui laisse quelque peu dubitatif, a trait à l'affaiblissement d'Al-Qaïda qui serait sur «le déclin» depuis la disparition de Ben Laden et plusieurs de ses lieutenants. Le réseau serait, selon le rapport, sur la «voie du déclin d'où il sera difficile de revenir». Mais, tempère le rapport, les groupes affiliés se multiplient et Al-Qaïda dans la péninsule Arabique en particulier constitue une «menace sérieuse», gagnant des territoires dans le sud du Yémen. Pour le département d'Etat, la région du Moyen-Orient, qui inclut traditionnellement l'Afrique du Nord, est restée «l'une des plus actives en termes d'activités terroristes» et certains groupes terroristes ont profité du «réveil arabe» pour exploiter la situation d'instabilité qui en a découlé. Le département d'Etat se dit particulièrement préoccupé par la dispersion d'armes et de munitions du stock libyen et la possibilité que les terroristes aient obtenu des systèmes de défense antiaériens portatifs ce qui «pose des risques significatifs pour la sécurité régionale et l'aviation civile».
UN CONSTAT DEJA DEPASSE POUR LE SAHEL
Le constat, qui porte sur 2011, paraît particulièrement dépassé quand on observe les conséquences de la «transition libyenne» - pour rester dans l'euphémisme - sur la région du Sahel et notamment au Mali. Mais déjà, pour 2011, le rapport qualifiait la présence et l'activité d'Aqmi dans le Sahel de «préoccupante». Il constate cependant que l'isolement d'Aqmi s'est accru en Algérie tandis que l'Etat «a augmenté ses efforts déjà substantiels pour cibler le groupe». Il n'empêche pas qu'en 2011, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a constitué une menace sécuritaire importante «principalement dans les régions montagneuses à l'est d'Alger et dans les vastes régions désertiques du Sud, proches des pays de la frontière sud de l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et au Niger». Le rapport note que les forces de sécurité algérienne sont parvenues à isoler Aqmi dans le Nord diminuant ses actes terroristes réussis. Mais malgré cet effort, apprécié, Aqmi a exécuté des attaques suicide, des attentats à l'explosif et parfois des embuscades dans les zones rurales hors d'Alger. Le groupe terroriste a poursuivi ses prises en otages d'Occidentaux dans le but d'obtenir le paiement de rançons lucratives. Le rapport, citant des responsables algériens, évoque des liens entre Aqmi et des groupes djihadistes africains comme les Chebab somaliens ou Boko Haram nigérian. Le rapport énumère les différents attentats terroristes enregistrés au cours de l'année. Avec au début de février le premier enlèvement d'un étranger en Algérie par un groupe terroriste depuis 2003. Trois autres étrangers seront enlevés plus tard en octobre, dans les camps de Tindouf et leur libération aurait permis au Mujao d'engranger la bagatelle de 15 millions d'euros.
LE RECUL SUR LE CHEQUE NOTE
L'action des services de sécurité a abouti, selon une compilation des rapports de presse, à la liquidation ou la capture de 800 personnes suspectées de terrorisme. L'Algérie, indique le rapport, a continué de participer au programme d'assistance antiterroriste du département d'Etat. « Des programmes ont été établis pour accroître la capacité existante en construisant une coopération pour la formation de compétences dans le domaine des enquêtes, de l'investigation scientifique et la sécurité des frontières». Dans le domaine de la lutte contre le financement du terrorisme, l'Algérie est membre du Groupe d'action financière pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, elle a accueilli une de ses sessions en 2011. Le rapport signale le recul au début 2011 sur l'imposition du paiement obligatoire par chèque des «transactions financières supérieures à 6670 $ US» qui devait «accroître la transparence financière, le suivi du financement illégal du terrorisme et réduire la possibilité de la corruption».


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