Le nouveau directeur de l'établissement pénitentiaire d'Oran a pris ses fonctions officiellement dès hier. La cérémonie d'installation de Bendjaâfar Noureddine aux commandes du staff administratif de la prison d'Oran s'est déroulée hier matin dans la salle d'honneur du Palais de justice, sous la présidence du président de la Cour, Medjati Ahmed, et du premier procureur général adjoint (PGA) Mellah Mohamed Amine, ainsi qu'en présence des autorités locales, dont notamment le chef du groupement de la Gendarmerie nationale de wilaya, le chef adjoint de la sûreté de wilaya, le maire et le DRAG de la wilaya. Après l'allocution d'ouverture de la cérémonie prononcée par le président de la Cour et la lecture par le PGA du fax émanant du ministère de la Justice, direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, la procédure d'usage de la passation de consignes a eu lieu entre le directeur partant, Mehdaoui Mohamed Salah, et son successeur au poste, Bendjaâfar Noureddine. Après un peu plus de deux années d'exercice au poste de directeur de l'établissement de rééducation et de réadaptation -pour s'en tenir à la classification adoptée par la direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion- , Mehdaoui Mohamed Salah a été appelé à remplir les fonctions de formateur à l'annexe régionale de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire sise Sidi Bel-Abbès. Une mutation qui sonne plutôt comme une promotion pour ce cadre, et ce en récompense à ses services loyaux et son parcours professionnel remarquable ponctué par son obtention, récemment, d'un magister au département de la criminolgie de l'université d'Oran, reposant sur une étude scientifique du phénomène criminel et une recherche sur les facteurs de la récidive à partir de cas d'espèce du milieu carcéral. Remerciant très vivement le directeur partant pour sa « bonne gestion » de la maison d'arrêt d'Oran, en dépit des « fortes contraintes » qui tirent leur origine pour la plupart d'entre elles de la vétusté et l'exiguïté de cette structute obsolète datant de l'ère coloniale, avec en premier lieu le phénomène connu de la surpopulation carcérale, le président de la cour d'Oran a souligné que « ce n'est pas par hasard que l'administration pénitentiaire a réaffecté ce cadre vers la formation des agents et des gestionnaires de l'établissement carcéral », tout en lui souhaitant la réussite dans son nouveau parcours. Il a de même souhaité la «bienvenue» au nouveau directeur de la prison d'Oran, Bendjaâfar Noureddine, qui, à titre indicatif, a exercé auparavant les mêmes fonctions à Tissemsilt et à Mascara.