Les deux nouveaux directeurs des établissements pénitentiaires d'Oran et d'Arzew ont été officiellement installés hier. Lors d'une cérémonie organisée à la salle d'honneur du Palais de justice, Mehdaoui Mohamed-Salah et Absari Bouziane, respectivement le nouveau chef de l'Etablissement de rééducation et de réadaptation d'Oran (communément appelé prison ou maison d'arrêt de Mdina Djdida) et le chef de l'Etablissement de prévention d'Arzew, ont été installés dans leurs fonctions par le procureur général de la Cour d'Oran, Saâdallah Bahri, en présence de magistrats du siège et du parquet, et ce, précise-t-on, dans le cadre d'un mouvement national de ce corps opéré par la direction générale de l'administration pénitentiaire relevant du ministère de la Justice. Les deux responsables susmentionnés succèdent ainsi à leurs prédécesseurs, respectivement Djamouï Nouredine, muté au poste de directeur du nouvel établissement pénitentiaire de Bordj Bou-Arréridj, qui sera opérationnel dès décembre prochain, et Hadjras Fayçal, appelé par la tutelle à d'autres fonctions, selon les informations qui nous été fournies en marge de la cérémonie d'installation. Licencié en droit et postulant au doctorat d'Etat en anthropologie criminelle, Mehdaoui Mohamed-Salah incarne la jeune génération des cadres de l'administration pénitentiaire, ère de la réforme pénitentiaire. Il a intégré ce corps en 1993 et a depuis occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment comme directeur de la prison d'El-Bayadh, directeur de l'Etablissement de prévention de Maghnia et de l'Etablissement pénitentiaire de Tlemcen, son dernier poste avant sa nomination aux commandes de la maison d'arrêt d'Oran. Quasiment de même profil mais d'une génération plus récente, Absari Bouziane a quant à lui rejoint ce corps en 1999 et, de 2005 à 2010, a exercé au poste du directeur de l'Etablissement de prévention de Télagh (wilaya de Sidi Bel Abbès). Il importe de noter que selon la typologie en vigueur, les établissements pénitentiaires en Algérie sont répartis en trois catégories : les établissements de prévention, les établissements de rééducation et les établissements de réadaptation, en fonction de certains paramètres, dont notamment la durée de condamnation des détenus incarcérés et le degré de gravité de la population carcérale et, partant, le niveau de surveillance exigé.