Un mois s'est écoulé, depuis le dernier scrutin des locales du mois de novembre dernier et il ne suffisait pas d'être un grand devin ou de recourir à une boule de cristal pour se rendre à l'évidence, car comme il fallait s'y attendre et c'était prévisible, les élus de certaines assemblées populaires communales de la zone rurale, ont dû trébucher, en entamant la montée de la première marche du perron du siège de leurs mairies respectives et c'est notamment le cas de quatre communes, à savoir : Brézina, réputée être le fief et la citadelle imprenables du RND, Stitten, Cheguig et enfin Sidi Tiffour dont les nouveaux élus communaux sont issus du RND, du FLN et de deux autres formations fraîchement agréées, piétinent et se sont établies durablement sous l'arbre à palabres, en peinant à trouver la personne qui portera l'écharpe tricolore et occupera le perchoir de chacune de ces mairies. Les tractations discrètes sont restées dans l'impasse et pire encore, ces élus n'ont pas réussi à trouver un terrain d'entente et encore moins un minimum de consensus. Après moult tractations, menées sous l'œil attentif des notables et chefs de tribus, comme d'habitude en pareilles circonstances, lors des inévitables «zerdates» sonnantes et trébuchantes, les élus de chacune de ces quatre chefs-lieux de commune, se sont dispersés sans jamais aboutir à un résultat consensuel et ceci sans se soucier, le moins du monde, de leurs administrés. Tous les coups étaient permis dans ce jeu, qui ne dit pas son nom, y compris les plus bas. Face à cette situation préjudiciable à la bonne marche de l'institution communale, la wilaya s'est vue dans l'obligation de mettre en application l'article 100, en référence à la substitution. L'application de cette procédure légale a, au moins, le mérite de débloquer la situation par la désignation d'un fonctionnaire à la tête de chacune des ces quatre mairies récalcitrantes et dont les attributions se limitent à la gestion courante des affaires de la collectivité locale.