Elue, il y a à peine une quinzaine de jours, à la présidence de l'Assemblée populaire communale, Melle Guendouz Siham doit laisser son poste au candidat unique du FLN, M.Taïbi Ahmed. En effet, le tribunal administratif vient de rendre, ce lundi en fin de matinée, un arrêt exécutoire qui accepte, en la forme, l'action portant sur le recours introduit par le FLN et annule, le procès-verbal d'installation de la maire. L'arrêt en question, n° 01150/12, du 24 décembre 2012, déclare valable l'élection, au 1er tour, de M.Taïbi. Lors de l'opération en cause, 16 élus de l'alliance RND-Moustakbal-Ahd 54 avaient opté pour des bulletins nuls contre le candidat unique du FLN plébiscité par ses pairs, 12 élus auxquels se sont joints 4 autres du FFS, soit 16 voix. Ce semblant de parité avait emmené le wali, qui présidait l'élection et l'installation du maire du chef-lieu de wilaya, à recourir au 2ème tour à l'issue duquel la candidate de l'alliance RND, Melle Guendouz, l'emporta sur sa rivale, Ahlam, de la coalition FLN-FFS par 16 voix contre 12. La décision de justice intervient au lendemain de la répartition des tâches, (vice-présidences, commissions et annexes communales), entre les élus sous la coupe de la maire. «Alors que va-t-il se passer à l'assemblée ?» s'interroge le commun des citoyens et «qui portera la cocarde municipale lors de la visite, attendue, en fin de semaine, selon des indiscrétions, du Premier ministre à Saïda ?» songe-il. «Enfin, qu'en pense le Conseil constitutionnel qui a déjà validé les résultats du scrutin du 29 novembre 2012», conclut notre citoyen perplexe. Ainsi donc, Siham n'aura pas eu le temps de savourer cette première, dans les annales municipales mais sonne le glas d'un cas de jurisprudence électoral avéré.