DECIDEMMENT, A GHARDAIA, LES PRIX DES FRUITS ET LEGUMES NE DONNENT POINT L'IMPRESSION DE CONNAITRE UNE REVISION A LA BAISSE. LES PAUVRES CONSOMMATEURS ONT NOURRI EN VAIN L'ESPOIR DE VOIR GROSSISTES ET REVENDEURS AFFICHER A LEUR EGARD UN PEU DE CLEMENCE, EN PROPOSANT LEUR MARCHANDISE A DES PRIX PLUS RAISONNABLES. BIEN AU CONTRAIRE, LES PRIX NE SEMBLENT PAS CONNAITRE DE LIMITE. L'HARICOT VERT PAR EXEMPLE, COUTE AUJOURD'HUI, LA BAGATELLE DE 250 DA/KILOGRAMME. UN MARCHAND DE LEGUMES NOUS CONFIE AVEC RICANEMENTS : «VOYEZ, MALGRE LA CHERTE DES PRIX, TOUT SE VEND, CECI M'ENCOURAGE ALORS A COMMANDER LE LENDEMAIN DE LA MARCHANDISE, QUAND BIEN MEME ON ME LA PROPOSERAIT AU NIVEAU DE MARCHE DE GROS DE DAIA, A DES PRIX ELEVES». EST-CE A DIRE QUE C'EST LE CONSOMMATEUR QUI ENCOURAGE DE MANIERE INDIRECTE LA FLAMBEE DES PRIX ? PERSUADES QUE TOUT LE MONDE S'EST HABITUE A ACHETER N'IMPORTE QUOI ET A N'IMPORTE QUEL PRIX, UNE NOUVELLE RACE D'ENERGUMENES S'EST DU JOUR AU LENDEMAIN IMPROVISEE EN COMMERÇANTS. AU VU ET AU SU DE TOUT LE MONDE, ILS ONT OSE S'INVESTIR ILLICITEMENT DANS LE COMMERCE DE FRUITS ET LEGUMES. AINSI, EN CE DEBUT DE L'ANNEE 2013, OU L'ON A TENDANCE A CONFONDRE RETENUE ET DEPENSES FOLLES, ON TROUVE SUR LES ETALS MEME DES PRODUITS EXOTIQUES, TELS QUE : AVOCATS, BANANES, KIWIS, ANANAS ET ON EN PASSE. UNE TELLE POLITIQUE DES PRIX AU BUT MERCANTILE ET DONT LES RETOMBEES GREVENT LOURDEMENT LE BUDGET DES CONSOMMATEURS, EST DIFFICILEMENT CONTROLABLE, MAIS SI CHACUN Y METTAIT DU SIEN ET LA DIRECTION DES PRIX EN PREMIER, ON ARRIVERAIT CERTAINEMENT A TROUVER LE REMEDE. UN REVEIL ET UNE ACTION RAPIDE DES SERVICES DE CONTROLE DE LA DITE DIRECTION DES PRIX, PERMETTRAIENT ASSUREMENT LE RETOUR A PLUS DE REALISME ET FREINERAIT CES HAUSSES POUR LE MOINS ILLICITES, DEMESUREES ET INSUPPORTABLES. EN ATTENDANT, LE CONSOMMATEUR CONTINUERA A SE RENDRE TOUS LES JOURS AU MARCHE, LE CUR SERRE, TEL CET ELEVE QUI CRAINT UNE PUNITION POUR N'AVOIR PAS SUFFISAMMENT APPRIS SA LEÇON. A GHARDAIA, COMMENT ARRIVER A DETRONER CE «ROI» QU'EST CE GROUPE DE SPECULATEURS, VENUS HORS WILAYA, REGULANT A PART LEURS PRATIQUES ILLICITES. LE CRI D'INQUIETUDE LANCE PAR LA SOCIETE CIVILE TRADUIT CLAIREMENT L'ESSOUFFLEMENT DU «SMICARD». FAUDRAIT-IL CREER UNE CELLULE DE CONTROLE DES CONTROLEURS DES PRIX, POUR VERIFIER SI OUI OU NON ILS S'ACQUITTENT DE LEUR TACHE AVEC INTEGRITE ET IMPARTIALITE, AFIN DE DEFENDRE CE PAUVRE CONSOMMATEUR, AU CHOMAGE OU EN BAS SALAIRE ?